Aller au contenu principal

Augmenter le troupeau de parthenaises

Le Gaec de la Davière a ouvert ses portes lors de l'assemblée générale du syndicat Parthenais Anjou, jeudi 17 mars, à Saint Germain sur Moine.

D’ici la fin de l’année, les prim’holsteins laisseront la place aux parthenaises au Gaec de la Davière.
Aujourd’hui, l’exploitation de Saint Germain sur Moine compte 60 vêlages par an pour son troupeau allaitant. Elle souhaite arrêter la production de lait pour monter à 80 vêlages dans un système naisseur engraisseur. « Je préfère le travail avec les parthenaises. Et je ne veux plus l’astreinte de la traite »,explique l’éleveur, Benoît Moreau, installé depuis 2017 sur la ferme familiale.
 

Un projet d’accueil à la ferme
« Les parthenaises valorisent bien le pâturage et même sur des parcelles éloignées », précise l’agriculteur qui cultive 65 ha d’herbe sur les 95 ha de l’exploitation.
Ce changement s’opérera au départ en retraite de la mère de Benoît, Odile Moreau, associée et à l’installation de sa femme, Marie Moreau.
Le couple prévoit aussi de développer la vente directe de viande de parthenaise et de créer un gîte à la ferme « pour valoriser des bâtiments de l’exploitation qui sont à l’abandon. »
En se recentrant sur le troupeau allaitant, l’exploitation espère aussi gagner en autonomie. L’agriculteur pratique déjà le pâturage tournant. « A l’avenir, j’aimerais augmenter la surface en céréales pour limiter mes achats en matières premières, et donc améliorer mon autonomie alimentaire. »

Un troupeau jeune et productif
La particularité de l’élevage ? « Sa très bonne productivité », souligne le conseiller Seenovia de l’élevage, Mathieu Durand. Cette productivité est liée, entre autres, à l’âge au premier vêlage de 2 ans et demi et un travail sur l’intervalle entre chaque vêlage. « Comme nous voulons croître le troupeau en interne, nous avons mis les génisses à vêler à 2 ans. On verra ce que ça va donner...» Le Gaec répartit les vêlages sur 2 périodes : de janvier à mars et d’août à septembre. Les animaux improductifs sont aussi éliminés rapidement. Résultat, « le troupeau est jeune et productif », constate Mathieu Durand. En moyenne, les vaches ne produisent que 3 veaux. « Mais avec l’agrandissement du troupeau, on risque de faire moins de réforme. » Le Gaec a agrandi la stabulation pour pouvoir accueillir le cheptel. « Nous avons créé des parcs à veaux pour avoir tous les animaux au même endroit l’hiver et ainsi gagner en temps de travail », note l’éleveur.
Les choix génétiques du troupeau jouent aussi sur la productivité : « ici, les bêtes sont larges avec beaucoup de viande », souligne le conseiller viande. La ferme a choisi d’axer la sélection génétique sur l’amélioration des facilités de naissance, les qualités maternelles et le développement musculaire en gardant la finesse.
L’agriculteur valorise ce travail en vendant quelques mâles reproducteurs. Surtout depuis que l’un des taureaux du Gaec, Obama est rentré au catalogue de la race. « On propose à la station d’évaluation de Melle 4 reproducteurs par an. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Valérie, Baptiste et Dominique Lebrun sont associés dans l'entreprise Ek'o save water.
Ek'o économise l'eau sous la douche
Ek'o save water a créé un système de robinetterie qui économise l'eau sous la douche. Les associés ont reçu une médaille d'or et…
Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Christian Suteau conduit un troupeau de 30 Normandes sur une SAU de 65 ha, majoritairement en herbe.
Il achète de la paille, craignant une pénurie à la récolte
Christian Suteau achète tous les ans environ 50 t de paille à un voisin pour compléter la production de son exploitation. Cette…
Élections européennes : ne nous laissons pas tenter par l'abstention

A un mois du vote prévu le 9 juin, que dire aux citoyens, et aux agriculteurs en particulier, qui sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois