Aller au contenu principal

Inséminatrice : un métier technique et de contact

Originaire de la région parisienne, Clara Godineau n’est pas du tout issue du milieu agricole. Sa formation l’a amenée à devenir inséminatrice, un métier passionnant et qui s’articule bien avec la vie de famille sur l’exploitation de son mari.

Clara Godineau.
Clara Godineau.
© AA

Clara Godineau est employée depuis octobre 2015 par la coopérative Evolution et est titulaire depuis un an sur son secteur géographique, celui de La Poitevinière (Maine-et-Loire). « Mon travail ? J’insémine des vaches et des chèvres, je fais des échographies de vaches, de chèvres et de moutons, je réalise des plannings d’accouplement et fais du conseil auprès des éleveurs », résume la jeune femme. Celle-ci est originaire des Yvelines, de parents chimistes : peu de contacts avec le monde agricole donc, mais une envie très précoce de « travailler en agriculture ».

Ce qui lui plaît dans le métier ? Sans aucun doute, la diversité : « ne pas être toujours sur la même ferme, ne jamais faire exactement la même chose. Et puis voir du monde, des manières différentes de faire ! ». Sur son secteur, elle a intégré une équipe de 6,5 ETP, dont 2 femmes.

Sur son secteur, Clara Godineau cotoie une trentaine d’élevages. « Le travail a évolué, explique-t-elle. Nos missions sont de plus en plus polyvalentes ». Les inséminations bien sûr, pour lesquelles un savoir-faire s’acquiert avec le temps. « Une fois que l’on sait passer le col, que le geste est bien fixé, on devient remplaçant. Je l’ai été deux ans. Ensuite, on peut être titularisé ». Ce travail est exigeant physiquement. Pourtant droitière, Clara Godineau s’est habituée à travailler du bras gauche, pour épargner son bras droit. Le savoir-faire se mesure ensuite en termes de taux de réussite en IA.

La clé ? Une bonne contention

Le travail diffère-t-il selon les animaux et les races ? « Les allaitantes, on s’en méfie un peu plus car elles tapent plus fort. Les laitières sont en général plus fines, plus légères, plus proches de l’homme. Mais elles sont vives aussi. Mais tout cela dépend de l’éleveur et des conditions de contention ». Une bonne contention, c’est la clé pour la réussite de l’IA :  « le top du top, c’est un parc où la vache nous attend avec une barrière. Heureusement, on observe que plus les troupeaux s’agrandissent, plus les parcs de contention sont performants ».

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Employée actuellement au Domaine Thibault Stephan au Puy-Notre Dame, Caroline Tourlouse porte un exosquelette au quotidien pour les travaux de la vigne.
Grâce à l'exosquelette, elle peut continuer son travail dans les vignes

Salariée viticole, Caroline Tourlouse a investi dans un exosquelette Exoviti. Un équipement qui lui a permis de reprendre le…

265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois