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À la découverte de l’hortensia

Eric Fargetton a organisé un rendez-vous du végétal sur son exploitation horticole de Brain-sur-l’Authion, le mercredi 8 juillet. Au cours d’une visite guidée de deux heures, le public a découvert la culture de l’hortensia.

L’entreprise d’Eric Fargetton fournit le tournoi de tennis de Wimbledon en hortensias.
L’entreprise d’Eric Fargetton fournit le tournoi de tennis de Wimbledon en hortensias.
© AA

Eric Fargetton a ouvert au public les portes de son exploitation horticole mercredi 8 juillet dans le cadre des “Rendez-vous du végétal”. De juin à octobre, entreprises, laboratoires, grandes écoles, parcs et jardins du Maine-et-Loire reçoivent du public lors de cette saison de visites organisée par Terre des Sciences et les offices de tourisme. « C’est l’occasion de faire découvrir l’exploitation aux gens intéressés par l’horticulture », indique Eric Fargetton. Issu d’une famille d’horticulteurs angevins depuis 1827, celui-ci s’est installé sur la zone horticole de Brain-Sur-l’Authion en janvier 2001. Son exploitation d’horticulture conventionnelle produit chaque année 60 000 à 70 000 hortensias et 50 000 cyclamens environ ainsi que quelques cultures annexes comme le fuchsia. Trois salariés à temps complet ainsi que cinq à six saisonniers travaillent
au sein des 9 000 m² de serres et 1 200 m² d’ombrières de l’entreprise. Celle-ci cultive 20 à 25 variétés d’hortensias différentes et fournit le tournoi de tennis de Wimbledon. L’exploitation est en grande partie automatisée, notamment au niveau de l’arrosage. La part prépondérante de sa clientèle se résume à Cash Anjou et Horticash, deux grossistes qui revendent ensuite ses produits à des fleuristes.

La visite guidée
Au cours de la visite, Eric Fargetton a expliqué à la dizaine de visiteurs l’évolution de son métier. Aujourd’hui, les établissements horticoles spécialisent de plus en plus leur production afin de maîtriser au mieux chaque phase de culture. Les serres sont actuellement plus grandes qu’auparavant afin de maintenir l’hortensia à une température optimale de 18 à
20 °C. « Nous utilisons le gaz de ville naturel pour les chauffer et donc nous sommes sujet aux fluctuations de son prix, regrette Eric Fargetton. Ces derniers temps, les professionnels ont subi une plus forte hausse du prix du gaz que les particuliers, mais ici nous ne l’avons pas répercutée sur le prix de nos produits ». L’horticulteur a également présenté les rudiments de son métier. Pour cultiver un hortensia bleu, il faut à la fois que le PH du sol soit neutre et que le sol comporte de l’alumine, une substance souvent obtenue à l’aide de fragments d’ardoise. Les amateurs d’horticulture ont présenté des points de vue différents à la fin de la visite. « Même si l’établissement passe de plus en plus au biologique notamment pour l’éradication des insectes, il faut tout de même souligner l’aspect industriel de cette exploitation, remarque l’un d’entre eux. On n’a pas besoin d’être dans une zone horticole pour cultiver des hortensias ».

F.F.

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