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Rouge des prés
La Sica souhaite s'ouvrir aux éleveurs du Bénélux

L'assemblée générale de la Sica Domaine rouge des prés s'est tenue mardi 22 juin, à Chenillé-Changé.

Malgré les difficultés rencontrées depuis quelques années, la Sica Domaine Rouge des prés va de l’avant. « Nous avons mis en place un nouveau projet racial pour relancer le dynamisme de la race », souligne Stéphane Pattin, directeur de la structure.
« L’élan de la race peut passer par un mariage avec les éleveurs du Bénélux », souligne Christian Perrin, président de la Sica Domaine rouge des prés. La société travaille vers un rapprochement avec des éleveurs du Bénélux. « Un projet d’extension du programme de sélection de la race est en cours de traitement auprès du ministère de l’Agriculture ». Les éleveurs de rouges des prés du Bénélux ont demandé depuis un an à intégrer le schéma de sélection de la race. Suite à cette demande, début juin, Christian Perrin et Pascal Lecomte d’Evolution ont visité
12 élevages en Belgique, Pays-Bas et Luxembourg. à l’issue de ces visites, 600 femelles ont été identifiées comme conforme aux standard de la race. « Une fois que l’extension sera accordée par le ministère, ces animaux seront inscrits dans la section annexe du livre généalogique de la race », complète Stéphane Pattin.  
Le président s’est montré rassurant par rapport aux préjugés de certains : « il n’y a pas que des animaux culards. Au maximum, 4 % dans les 800 animaux que nous avons vus. Ce sont surtout des animaux que nous serions fiers d’avoir dans nos élevages.» Christian Perrin a aussi apprécié l’enthousiasme des éleveurs belges : « ils ont eu un véritable engouement pour la race. Elle leur semble la seule race capable de remplacer la Blanc bleu »
Face à ce futur rapprochement, la Sica souhaite proposer des taureaux bien conformés. « Nous devons tenir compte de leurs besoins dans le schéma de sélection de la race. »
 

Relancer l’AOP
Autre sujet abordé lors de l’AG : la commercialisation de la viande AOP. Le nombre d’animaux vendus sous l’AOP Maine-Anjou qui stagne : 634 en 2020 (contre 619 en 2019). Après quelques rencontres auprès de clients, des points faibles ont été relevés : « le manque de rendement et le manque d’homogénéité entre les animaux rouge des prés », explique David Cadet, président de l’AOP Maine-Anjou. « Nous devons améliorer la conformation de nos animaux pour atteindre la boucherie artisanale. » Des irrégularités sont aussi constatées entre ce qui est annoncé et la réalité. « Par exemple, un magasin attendait un animal de 450 kg annoncé. Il a eu un animal de 650 kg... » Des visites d’élevages seront organisées pour vérifier la disponibilité d’animaux conformés. « Et permettre de proposer des animaux plus conformes à la demande des clients », note le directeur de la Sica.Pour Christian Perrin, « il est important que l’on pense à la finalité de nos produits. »

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