Aller au contenu principal

Elevage
Le label apporte une reconnaissance du travail de l’éleveur

Eleveur de limousines à La Romagne, François Brillouet valorise depuis bientôt 2 ans sa viande de limousine en label.

Les vaches de François Brillouet sont vendues en label via la coopérative Bovinéo.
© AA

Un reportage dans le cadre de Festi'élevage 2022.

François Brillouet s’est installé en novembre 2008, avec son père, qui a pris sa retraite en 2016. Il élève un troupeau de 90 vaches limousines, en  naisseur-engraisseur, qu’il a triplé lors de son installation, sur 85 ha. Et cela, en quasi autonomie alimentaire :  
« tout ce que l’on produit, c’est pour l’aliment des vaches, j’ai zéro culture de vente, précise l’éleveur. J’achète juste du tourteau de colza non OGM pour équilibrer les rations. » Sur les  nombreuses surfaces en coteaux de la ferme, située en bordure de Moine, il fait pâturer ses animaux. Quant aux meilleures surfaces cultivables, il les réserve pour la culture de maïs irrigué.
L’éleveur cherchait depuis quelque temps à mieux valoriser ses animaux, qui partaient pour la grande majorité dans le circuit conventionnel. Fin 2020, il a commencé à commercialiser ses animaux, avec la coopérative Bovinéo, sous différents labels : le Label Rouge, l’IGP Boeuf fermier de Vendée, Blason Prestige. « La coopérative oriente mes animaux en fonction de leur qualité ». Sur la trentaine de vaches vendues chaque année, une très grande partie est orientée vers ces filières qualité, qui valorisent la viande 30 ct de plus que le cours.

« Je n’ai pas eu à changer particulièrement mes pratiques en passant le label, car ce que je faisais collait déjà au cahier des charges, c’est donc très intéressant. En plus, avec les cours actuels, cette plus-value se ressent nettement sur la trésorerie », explique François Brillouet.

Côté charges, l’éleveur cherche à « optimiser au maximum l’ensemble du système ». Il réalise des vêlages groupés l’été, fait vêler les 3/4 de ses génisses à 2 ans, insémine 90 % de ses femelles, en sélectionnant les animaux « pas forcément les plus jolis, mais les plus efficaces, à savoir ceux qui ont de bonnes qualités maternelles, car le lait maternel est ce qui coûte le moins cher pour faire des kilos de viande ! ».

Lire la suite dans l'Anjou agricole du 2 septembre 2022.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Valérie, Baptiste et Dominique Lebrun sont associés dans l'entreprise Ek'o save water.
Ek'o économise l'eau sous la douche
Ek'o save water a créé un système de robinetterie qui économise l'eau sous la douche. Les associés ont reçu une médaille d'or et…
Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Christian Suteau conduit un troupeau de 30 Normandes sur une SAU de 65 ha, majoritairement en herbe.
Il achète de la paille, craignant une pénurie à la récolte
Christian Suteau achète tous les ans environ 50 t de paille à un voisin pour compléter la production de son exploitation. Cette…
Élections européennes : ne nous laissons pas tenter par l'abstention

A un mois du vote prévu le 9 juin, que dire aux citoyens, et aux agriculteurs en particulier, qui sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois