Aller au contenu principal

Lisier et électricité en autonomie à Montilliers

Jeudi 25 janvier, élevage Conseil Loire Anjou a organisé dans le cadre des “Rendez-vous lait” la visite de l’usine de méthanisation du site de Méthalys, à Montilliers.

Le fumier est acheminé sur un tapis vibrant qui permet d’enlever les corps étrangers (plastiques, pierres). La ferraille est, elle, extraite grâce à un aimant. Le fumier passe ensuite dans un hâchoir avant d’être incorporé dans un digesteur de 
29 m de diamètre.
Le fumier est acheminé sur un tapis vibrant qui permet d’enlever les corps étrangers (plastiques, pierres). La ferraille est, elle, extraite grâce à un aimant. Le fumier passe ensuite dans un hâchoir avant d’être incorporé dans un digesteur de
29 m de diamètre.
© AA

« Le projet s’est construit au plus près des exploitations agricoles. Aujourd’hui, nous sommes environ 35 actionnaires », introduit Christophe Vitrai, ancien agriculteur et responsable du site de méthanisation Méthalys. Le montant de l’investissement a été de 6 millions d’euros. « La particularité est qu’il n’y a aucun investisseur autre que des agriculteurs. Et si cela fonctionne, les dividendes seront distribués entre eux ». Christophe Vitrai estime la production annuelle en électricité à « l’équivalent de l’alimentation nécessaire à 2 300 foyers et de quoi chauffer 400 maisons ». Le moteur de cogénération de l’usine de méthanisation a été lancé le 17 juillet 2017, « la biologie se met en place progressivement pour atteindre la pleine puissance du moteur ». Chaque jour, ce sont 110 t de fumiers qui arrivent à l’usine, venant d’une trentaine d’agriculteurs, éloignés au maximum de 3,5 km du site. « Cela représente environ 800 t par semaine, et l’avantage est la diversité des productions, bovin lait, volailles, canards... Cela permet d’avoir différents pouvoirs méthanogènes, et de méthaniser de façon plus uniforme tout au long de l’année, avec du bon fumier ».

Pourquoi faire le choix de la méthanisation ?
« Au début, le principal intérêt pour les agriculteurs porteurs du projet était d’ordre agronomique ». En effet, le rapport azote/phosphore obtenu après digestion correspond au besoin des plantes et le digestat est facilement assimilable. « La mise en commun des matières permet l’obtention d’un seul produit homogène, qui a conduit à la mutualisation du plan d’épandage. De plus, le fait que le gaz soit enlevé permet de retirer les odeurs, ce qui rend l’épandage plus simple pour les agriculteurs proches d’habitations ». Enfin, dernière conséquence directe, la fin du stockage du fumier sur les exploitations : « chez certains, la fosse à lisier est vide. Et cela limite les frais de mises aux normes ».

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du vendredi 2 février 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Employée actuellement au Domaine Thibault Stephan au Puy-Notre Dame, Caroline Tourlouse porte un exosquelette au quotidien pour les travaux de la vigne.
Grâce à l'exosquelette, elle peut continuer son travail dans les vignes

Salariée viticole, Caroline Tourlouse a investi dans un exosquelette Exoviti. Un équipement qui lui a permis de reprendre le…

265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Après la banque,
le choix de l'élevage
Après une première carrière  en tant que conseiller bancaire, Geoffroy Barillé a décidé de revenir en 2022 sur l'élevage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois