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Pac
Quel bilan de l’évolution des soutiens Pac pour les éleveurs bovins-viande ?

Les derniers arbitrages du ministre inquiètent les éleveurs. Ils s’interrogent sur les soutiens à attendre.

© AA

Ces exploitations, pourtant depuis toujours annoncées par les Pouvoirs Publics comme devant figurer parmi les catégories prioritaires des mesures d’orientation de cette réforme au vu des enjeux liés à leur pérennité, ne vont-elles pas pour bon nombre d’entre elles finir “dans le rouge”, creusant un revenu déjà au plus bas niveau ?” s’interroge la Fédération nationale bovine.

En cause prioritairement, les modalités de la future aide à la vache allaitante. Au-delà de l’affichage de façade par le ministre avec une prime annoncée “à 200 euros pour les 40 premiers animaux”, les Pouvoirs publics n’ont pas fait état du montant pour les animaux suivants. Or, dans le cadre d’une enveloppe budgétaire amputée, la réalité pourrait bien être d’à peine 100 euros par animal, ou moins. “Une perspective totalement inacceptable” pour la FNB.

“Le modèle économique des éleveurs spécialisés bovins-viande, naisseurs comme naisseurs engraisseurs, repose à l’évidence sur des cheptels bien supérieurs à 40 animaux pour vivre. Et ce sont eux qui vont constituer la variable d’ajustement ?  Incompréhensible” selon Régis Lebrun, président de la section bovine de la FDSEA du Maine-et-Loire : “amputer les élevages spécialisés va à l’encontre du discours du président de la République qui avait pour priorité numéro un de soutenir l’élevage”.

Par ailleurs, concernant l’appui à l’autonomie fourragère et la préfiguration d’un plan de modernisation dans un second pilier régionalisé, il n’y a encore aujourd’hui aucune garantie d’un soutien public actif et efficace. Il s’agit pourtant d’un des leviers-clé de compétitivité pour l’avenir.

La FNB appelle les Pouvoirs publics à donner des réponses urgentes aux producteurs bovins viande.


Aurélien Tenèze

Restauration collective

Sensibiliser la consommation
de la viande bovine française

Depuis plusieurs mois déjà, des actions sont menées en Pays de la Loire, concrétisant un partenariat entre Bovi-Loire et la société de restauration Compass, qui s’engage dans cette démarche de mise en avant de VBF en ciblant dans un premier temps les restaurants d’entreprise.

Ces actions concrètes ont pour objectif de sensibiliser les convives sur les enjeux autour de la consommation VBF. “En consommant VBF, j’encourage l’élevage dans ma région, je contribue au maintien des emplois, et en plus je me régale”, un message que Michel Brossier, éleveur et vice-président de la section bovine de la FDSEA a porté ce jeudi 14 janvier auprès de près de 500 convives du restaurant Scania production à Angers.

Ces derniers, réceptifs aux messages, ont été séduits par les recettes mises en œuvre spécialement ce jour-là par la gérante du restaurant : carpaccio de bœuf et rôti de faux filet au poivre, en VBF bien sûr. Un approvisionnement déjà bien rodé dans ce restaurant, et qui devrait s’étendre aux autres restaurants d’entreprises gérés par la société de restauration.

De prochaines animations sont prévues en partenariat entre la FDSEA 49 et Bovi-Loire, notamment aux restaurants du Crédit agricole à Angers.


Aurélien Tenèze



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