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Vaches laitières
Un système extensif et économe, pour moins d’impact carbone

Cyril Landreau, éleveur de prim’holsteins à La Jubaudière, mise sur un système herbager, économe et
minimisant l’impact carbone.

Cyril Landreau dispose de surfaces suffisantes pour effectuer du pâturage tournant. Ses vaches sortent en général au pâturage du 10 mars au 5 novembre, avec juste un retour en bâtiment l’été en journée.
© AA

C’est sa laiterie, LSDH, qui a proposé à Cyril Landreau de faire un diagnostic Cap2ER, qui a porté sur l’année 2019. L’exploitation émet, sous forme de GES (Gaz à effet de serre), 11 442 kg eq.CO2/ha de SAU et il stocke, grâce aux prairies et aux haies,
1 201 kg eq.CO2/ha de SAU.
Point fort de l’exploitation : la surface importante en prairies, qui permet de stocker du carbone, et les rotations longues, qui dispensent l’agriculteur d’utiliser le tracteur et de dépenser du carburant. Ici, l’intégralité de la surface est dédiée à l’alimentation des animaux : 70 % en herbe, 19 % en maïs, 11 % en sorgho. Pas de céréales.
Un autre point fort tient à la conduite du troupeau et notamment la précocité des vêlages : « j’arrive à faire vêler les prim’holsteins à 26 mois et les jersiaises à 23 », note Cyril Landreau. Ce dernier effectue aussi un travail génétique de fond pour faire vieillir ses vaches le plus possible, tout en maintenant la productivité par vache. « Lorsque je fais mon choix de taureaux, je ne regarde pas l’index lait, mais les index morphologiques et fonctionnels qui auront un impact sur la longévité. Ici en France, les vaches laitières font 2,5 lactations de moyenne. Au Canada, elles en font 3,5 ! », explique cet éleveur passionné de génétique.
Pour améliorer son bilan carbone, il compte asseoir son système encore davantage sur l’herbe, en améliorant la qualité des fourrages, et en ne donnant jamais plus de la moitié de la ration en maïs et sorgho. « En extensifiant le système, ce que permettent des nouvelles surfaces acquises, j’aurai moins de vaches en bâtiment, moins d’heures de tracteur et moins de temps de travail à effectuer. Cet aspect travail est important dans la mesure où je suis seul sur l’exploitation », explique l’éleveur.
Un des maître-mots est la réduction : réduire la part de concentrés dans la ration, réduire aussi les consommations d’électricité en irriguant moins, tels sont des objectifs fixés dans le cadre du diagnostic Cap2ER. Un nouveau point d’étape sera effectué dans 5 ans pour voir si l’empreinte carbone de l’élevage aura bel et bien diminué.

S.H.

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