Aller au contenu principal

Un tracteur quadrichenille pour réduire l’impact sur son sol

à Faye-d’Anjou, le domaine des Closserons a investi dans un tracteur étroit articulé avec 4 chenilles indépendantes pour les travaux des 45 hectares de vignes.

© AA

Réduire les problèmes de tassement du sol. C’est pour cette raison que le Domaine des Closserons, à Faye-d’Anjou, a investi dans un tracteur avec 4 chenilles indépendantes. En décembre 2019, les vignerons ont investi dans un tracteur Mach 4R de la marque Antonio Carraro. Coût de l’engin toutes options comprises ? 95 000 €.
Les 45 hectares de vignes du domaine sont en coteaux, avec beaucoup de dévers. « Nos vins les plus haut de gamme sont dans des coteaux à 37 % de pente, précise Fabien Leblanc, l’un des 3 associés. Avec le pulvérisateur de 800 l à traîner, on avait du mal à monter , témoigne Fabien Leblanc, un des associé. 
Articulé, avec ses 4 trains chenille, le nouvel engin de 98 ch accède plus facilement à tous types de parcelles. Contrairement aux 2 chenilles d’un chenillard classique, les 4 chenilles en caoutchouc du tracteur Antonio Carraro suivent les sinuosités du terrain de façon indépendante.


Moins de compactage
« Chaque année, entre les différents traitements et le rognage, on compte une douzaine de passages de tracteur par an, souligne Fabien Leblanc. Le tassement du sol entraîne des problèmes de ruissellement, d’érosion et ne favorise pas l’activité microbienne. »
La répartition des masses sur la surface des bandes de roulement des chenilles n’entraîne que très peu de compactage au sol. L’avantage ? Le tracteur peut travailler par toutes saisons et dans toutes les conditions de sol. La preuve en est avec les dernières tâches réalisées avec le nouveau tracteur. Avec les pluies incessantes, les vignerons évitent au maximum d’aller dans les rangs.
« Mais nous avons dû planter des pieux dans certaines parcelles. » Résultat ? Pas une trace d’ornières.


Un meilleur confort de travail
La forme triangulaire des chenilles permet aussi de ne pas casser des pieds de vigne. « Avec le temps, certains ceps de vigne penchent dans le rang. Quand on passait avec le tracteur, il y avait souvent de la casse. Les chenilles triangulaires repoussent le cep », constate à l’usage le vigneron.Fabien Leblanc apprécie aussi le confort de travail qu’apporte le tracteur. « Avec le poids de gravité bas, on est très stable dans la cabine ». Cette dernière est une cabine pressurisée et certifiée classe 4 offrant la meilleure protection à l’égard des embruns phytosanitaires. 

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Employée actuellement au Domaine Thibault Stephan au Puy-Notre Dame, Caroline Tourlouse porte un exosquelette au quotidien pour les travaux de la vigne.
Grâce à l'exosquelette, elle peut continuer son travail dans les vignes

Salariée viticole, Caroline Tourlouse a investi dans un exosquelette Exoviti. Un équipement qui lui a permis de reprendre le…

265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois