Aller au contenu principal

Valoriser son lait en prim’holstein

Mercredi 11 mars, près de 70 éleveurs se sont réunis chez Pascal et Jean-Christophe Socheleau dans le cadre de l’assemblée générale du groupement prim’holstein 49.

© AA

« L’année est exceptionnelle en termes de résultats aux concours », se félicite Florian Vigneron, président du groupement prim’holstein 49, et agriculteur à Saint-André-de-la-Marche. Et pour cause. La championne 2019 du Space est du département, ce qui n’était pas arrivé depuis 20 ans. Et les résultats ont été très bons dans tous les autres concours, notamment à Festi’élevage. Cette vague de succès a permis de susciter l’intérêt de nombreux jeunes, qui ont intégré le groupement, de près ou de loin. « Il y a eu un réel dynamisme tout au long de l’année, porté par tous », témoigne le président.


Visite d’exploitation
Cela s’est ressenti lors de l’assemblée générale du groupement, le 11 mars à Chemillé-en-Anjou, puisque près de 70 personnes ont participé à la visite d’exploitation, prévue l’après-midi.
Jean-Christophe et Pascal Socheleau sont exploitants au Gaec de la Légeardière, ferme familiale depuis 1964. Jean-Christophe a profité de l’assemblée générale pour présenter son troupeau à ses collègues, avec l’aide de techniciens en génétique. L’éleveur travaille sur la génétique, afin de tirer le meilleur potentiel de ses bêtes. Il recherche des vaches avec une bonne mammelle, et de bons index de reproduction et de cellule.
« Les vaches de la famille Colline, famille de l’élevage, ne sont pas des vaches de concours, mais de très bonnes vaches d’élevage », témoigne-t-il. Le troupeau est composé de 75 vaches laitières, de 80 génisses et de quelques génisses allaitantes afin de valoriser des terres éloignées du chef d’exploitation.


Une ferme performante
Une des raisons de la bonne santé financière de l’exploitation est la démarche Bleu Blanc Cœur et ”C’est qui le patron ?”, initiée depuis novembre 2017, avec le groupe LSDH. L’ambition est de mieux se rémunérer, grâce à une démarche qualité. L’an dernier, les 1 000 litres se sont vendus à 390 € pour le Gaec de la Légeardière. « ça fait la différence par rapport à avant », témoigne Jean-Christophe Socheleau. Auparavant, le lait était collecté par Maugielait. Si le coût du concentré, imposé par Bleu Blanc Cœur, entraîne une augmentation du coût de revient (environ 8 € les 1 000 litres, pour un concentré à 520 €/t), c’est compensé par la plus-value financière globale. LSDH choisit l’orientation de lait du Gaec, soit à destination de “C’est qui le patron ?” ou bien à destination de Bleu Blanc Cœur. Pas un problème pour les éleveurs, qui « font confiance et s’y retrouvent ». La production totale du Gaec d’avril 2018 à mars 2019 a été de 602 000 litres, et la prévision pour cette année est de 660 000 litres. La qualité des fourrages n’y est pas étrangère, ainsi que le travail mené sur la génétique depuis plusieurs années. Au-delà des qualités  intrinsèques du troupeau et de la ration proposée par les éleveurs, les coûts sont diminués via une forte autonomie alimentaire. La surface en herbe est très élevée, ainsi que le pâturage. L’exploitation approche l’autonomie en paille, et auto-consomme son triticale.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Employée actuellement au Domaine Thibault Stephan au Puy-Notre Dame, Caroline Tourlouse porte un exosquelette au quotidien pour les travaux de la vigne.
Grâce à l'exosquelette, elle peut continuer son travail dans les vignes

Salariée viticole, Caroline Tourlouse a investi dans un exosquelette Exoviti. Un équipement qui lui a permis de reprendre le…

265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois