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Social
Le délégué cantonal, un acteur engagé sur son territoire

Les candidatures sont ouvertes pour l’élection des délégués à la Mutualité sociale agricole. Deux délégués en place expliquent leur rôle et invitent à “s’engager”.

Pierre-Damien Guichoux, délégué dans le canton de Doué-de-la-Fontaine ; Fabienne Davy (Durtal), se présentent à nouveau aux élections de janvier.
Pierre-Damien Guichoux, délégué dans le canton de Doué-de-la-Fontaine ; Fabienne Davy (Durtal), se présentent à nouveau aux élections de janvier.
© AA

Quel est le rôle des délégués MSA,  qui vont être renouvelés à l’occasion des élections de janvier prochain ? “être porteur de projets sur son territoire”, répond Fabienne Davy, du canton de Durtal. L’agricultrice de Daumeray, qui est aussi adminisratrice de la caisse centrale de Maine-et-Loire, dresse un bilan positif de son premier mandat : des actions concrètes réalisées comme une formation aux premiers secours, une conférence sur le stress et des ateliers sur la nutrition. Des actions de proximité “ouvertes à tous, souligne-t-elle, ressortisants MSA ou non”. Elles ont été réalisées avec le canton voisin de Seiches-sur-le-Loir : “il est difficile de mobiliser des bénévoles. Nous avons donc décidé de fusionner”.

Echange entre les
différents collèges

Dans le sud du département, à Saint-Georges-sur-Layon, le viticulteur Pierre-Damien Guichoux est depuis plusieurs mandats délégué cantonal de Doué-la-Fontaine,  dans le collège des employeurs de main-d’œuvre.  Il est également administrateur. L’intérêt d’un engagement au niveau local réside pour lui dans l’échange. échange avec d’autres agriculteurs, mais aussi entre les trois collèges, exploitants, salariés et employeurs : “on dialogue pour comprendre les problèmes des uns et des autres”. Comme Fabienne Davy, il souligne aussi la difficulté de faire s’engager les personnes  : “ce n’est pas une mince affaire que de trouver des délégués”. Il est important de “trouver un équilibre entre les générations. Un mélange d’actifs et de retraités est souhaitable”.

Mobiliser n’est pas aisé, pourtant le travail réalisé sur son territoire permet de mettre en place des actions qui correspondent aux préoccupations des habitants, comme “l’habitat facile à vivre”,  le stress, ou encore la question des agriculteurs en difficultés. “Le travail de la MSA, c’est un travail en réseau”, souligne le producteur.

Le délégué constitue un relais entre les adhérents et la MSA. “S’investir, cela permet de bien connaître l’organisme, complète Fabienne Davy. De se rendre compte que la MSA n’est pas un simple collecteur de cotisations, pas un simple “gendarme ou contrôleur”. Il est essentiel d’avoir des relais sur le terrain pour le faire savoir”. L’enjeu de cet engagement, c’est aussi la pérennisation de la Mutualité sociale agricole, et de ses spécificités : “La MSA propose des suivis médicaux, recherche des solutions pour les agriculteurs en difficultés, propose des échéanciers...” “Les personnes non affilées à la MSA nous disent souvent que l’on a beaucoup de chance”, souligne Fabienne Davy.

 

S.H.

 

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