Aller au contenu principal

Faire travailler les vers plutôt que la charrue

L’assemblée générale de la section Maine-et-Loire de l’Union des Cuma Pays-de-la-Loire s’est déroulée vendredi 3 février à La Pommeraye, autour des enjeux de l’agronomie en temps de crise et de mutation de l’agriculture.

© AA

« Nourris ton sol et ton sol te nourrira », c’est la formule privilégiée de Franck Beachler, consultant en agronomie et agriculture de conservation, intervenant à l’assemblée générale de la section 49 de l’Union des Cuma Pays-de-la-Loire.
Devant un public formé pour l’essentiel de polyculteurs-éleveurs, il a mis en avant la richesse des sols et l’importance de la fertilité biologique de ces sols : « même si vous en “bavez” aujourd’hui, c’est par la voie de l’élevage que vous pourrez recréer un système de cultures hyper-performant », est persuadé le conseiller, qui milite aussi pour l’introduction d’animaux dans les systèmes céréaliers.
En Maine-et-Loire, « la réflexion sur l’agronomie traverse toutes les Cuma », a souligné Philippe Levron, président de la section départementale, justifiant le choix de ce thème cette année. Plusieurs Cuma accompagnent déjà des groupes d’agriculteurs désireux d’améliorer leurs sols. C’est le cas de trois adhérents de la Cuma de Saint-Florent-le-Vieil, la Florenchère. Au milieu des années 90, ces agriculteurs sont allés voir des systèmes de travail simplifié dans des départements voisins : « on en avait marre d’avoir beaucoup d’usure sur la charrue, on entendait parler de techniques simplifiées », relate Claude Charreau. Le groupe a commencé à s’équiper en matériel de semis simplifié : l’idée était de « travailler au minimum le sol, seulement la hauteur de semis ». Il a fallu de la patience et de la détermination : « le sol ne se remet pas en place tout de suite, il y avait une semelle de semis ». Mais les résultats sont là : « les sols sont de plus en plus portants, on a moins besoin de les travailler », note Claude Charreau.
Les agriculteurs ont acheté un fissurateur pour un passage au printemps avant les semis de maïs, tous les 4 à 5 ans, à vitesse réduite (maximum 5 km/h). Puis ils ont investi dans un outil de semis direct.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 10 février 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Employée actuellement au Domaine Thibault Stephan au Puy-Notre Dame, Caroline Tourlouse porte un exosquelette au quotidien pour les travaux de la vigne.
Grâce à l'exosquelette, elle peut continuer son travail dans les vignes

Salariée viticole, Caroline Tourlouse a investi dans un exosquelette Exoviti. Un équipement qui lui a permis de reprendre le…

265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Après la banque,
le choix de l'élevage
Après une première carrière  en tant que conseiller bancaire, Geoffroy Barillé a décidé de revenir en 2022 sur l'élevage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois