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Le quinoa, à la conquête de l’Anjou

Le quinoa d’Anjou est en constante progression, en bio comme en conventionnel. La récolte se déroule en ce moment.

La moisson du quinoa est terminée pour Aymeric Allusse. Au final, le rendement est bon, ainsi que la qualité de la récolte. L’ensemble partira pour la marque Quinoa d’Anjou.
La moisson du quinoa est terminée pour Aymeric Allusse. Au final, le rendement est bon, ainsi que la qualité de la récolte. L’ensemble partira pour la marque Quinoa d’Anjou.
© Aymeric Allusse

Aymeric Allusse s’est installé en janvier 2020, sur l’exploitation de ses parents. « Nous sommes une ferme de 180 ha, en polyculture élevage », présente-t-il. Poly, c’est peu dire. Sur l’exploitation, du blé, du méteil, du colza, du lin, du maïs, du tournesol, du soja, de la lentille et du quinoa sont cultivés. Sans compter les ateliers d’élevages.


1 ha en essai
Le quinoa, c’est le petit dernier sur l’exploitation, qui est située à Vern d’Anjou. « 90 ha sont en bio, et le reste est en conversion. J’avais la volonté de diversifier la rotation. Plus il y a de cultures, moins c’est risqué ». Et l’adage qui conseille de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier est respecté. Le quinoa, Aymeric Allusse l’a découvert lors de réunions avec Biograins, la filière bio de la CAPL. « Cela faisait un moment que je voulais essayer cette culture, mais je n’avais pas la place », détaille-t-il. Alors quand il s’est installé, amenant 100 ha supplémentaires sur l’exploitation, la question ne s’est pas posée longtemps. « J’ai implanté
1 ha cette année pour faire un essai ». L’essai s’avère concluant, puisque l’agriculteur compte en implanter 4 ha de plus l’année prochaine.


Un semis fin mars
Le quinoa est relativement gourmand en azote, et nécessite une terre aérée. Pour ce faire, Aymeric Allusse l’a implanté derrière un mélange de ray-grass et de trèfle. Il a également apporté 5 tonnes/ha de fumier de volailles de l’exploitation. « Le quinoa a un pivot, mais qui a peu de force. J’ai donc labouré et décompacté avant le semis pour avoir une terre fine », témoigne le jeune homme. En milieu de semaine dernière, le quinoa a été pré-coupé à l’aide d’une faucheuse andaineuse. « Il faut ensuite attendre quelques jours pour que ça sèche. Nous laissons ça au champ, en espérant qu’il ne pleuve pas ! ». Une fois cette période de séchage effectuée, le quinoa est battu afin de récolter les graines. « J’ai apprécié cette culture car elle ne demande que peu d’interventions, tout se joue à l’implantation. C’est un cycle court, rendant facile la plante à placer dans une rotation. Et avant tout, cela permet de diversifier son assolement ». Une recherche constante pour Aymeric Allusse, qui est donc satisfait de ce galop d’essai avec le quinoa.

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 24 juillet.

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