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Sécheresse : les vignes plus ou moins affectées

Si, globalement, le vignoble d’Anjou n’a pas été très impacté par la canicule, le cas des jeunes plants et des vignes contaminées par les maladies du bois est bien différent.

Jeune plant de chenin affaibli par la sécheresse, dans les Côteaux-du-Layon.
Jeune plant de chenin affaibli par la sécheresse, dans les Côteaux-du-Layon.
© G. Gastaldi

Lundi 5 août, dans le cadre de la mission d’enquête “calamités agricoles” organisée sous l’égide des services préfectoraux de Maine-et-Loire (voir la page 3), deux domaines viticoles ont été inspectés. L’un à Faye-d’Anjou, l’autre à Saint-Macaire-du-Bois. « Dans chaque exploitation, l’impact est notable sur 1 à 2 ha de vignoble : les feuilles des jeunes plants sont desséchées, elles tombent ; la croissance des ceps a été stoppée », décrit Guillaume Gastaldi, de la Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire, expert viticole au sein de la mission, qui situe entre 10 et 20 % le risque de destruction de récolte. Les manquants seront remplacés au printemps, si les conditions ne sont ni trop humides, ni trop sèches. « Tout compris, le coût de la replantation oscille entre 4 et 10 euros par plant », estime l’expert.

S’agissant des vignes adultes, la sécheresse a précipité la manifestation des symptômes de maladies du bois (esca et BDA). Le phénomène a été observé dans le Haut-Layon, en particulier. « Le stress hydrique entraîne la formation de cavitations dans les vaisseaux du bois ; ces poches d’air sont colonisées par les champignons pathogènes », analyse Guillaume Gastaldi.

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