Aller au contenu principal

Sécuriser le rendement des protéagineux

Vendredi 8 juin, la Chambre d’agriculture a fait un premier point sur des essais réalisés sur une parcelle appartenant à Guénolé Perrault, au Tremblay. Le but ? Limiter la dépendance au soja américain.

Cette année, le lupin pur présente une très bonne biomasse, mais son rendement est réputé aléatoire. Il faut donc envisager de le sécuriser en l’associant avec une céréale.
Cette année, le lupin pur présente une très bonne biomasse, mais son rendement est réputé aléatoire. Il faut donc envisager de le sécuriser en l’associant avec une céréale.
© AA

« L’objectif de l’essai, réalisé en régions Pays-de-la-Loire et Bretagne, était de réfléchir à des alternatives locales pour réduire la dépendance au soja américain, dans le but d’être plus autonome et de produire les protéines localement », explique Florence Léon, responsable expérimentation en grandes cultures pour le département du Maine-et-Loire à la Chambre d’agriculture. Les tests ont été réalisés sur une parcelle du Gaec des Granges, élevage de chèvres situé au Tremblay. « J’ai décidé de semer du lupin car c’est un excellent aliment pour les ruminants comme les chèvres, qui contient moins d’amidon. L’un des objectifs était d’avoir un complément azoté très riche, explique l’éleveur, Guénolé Perrault. Le lupin est aussi adapté au secteur, est économe en intrants et est bénéfique pour la rotation des cultures ». Quelques points de vigilance sont néanmoins à souligner par rapport à cette culture dont le rendement est réputé faible et aléatoire. « Il faut labourer 4 semaines avant les semis pour contrer la mouche des semis et éviter un lupin fébrile. La mouche des semis s’attaque en effet au système racinaire », précise Florence Léon. Le lupin doit aussi être inoculé pour favoriser son développement : « c’est une manipulation supplémentaire et il faut semer dans les 4 heures qui suivent l’inoculation ». Mais l’intérêt de la démarche était surtout de coupler le lupin à d’autres espèces, notamment des céréales, afin de conserver un bon rendement.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 15 juin 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Après la banque,
le choix de l'élevage
Après une première carrière  en tant que conseiller bancaire, Geoffroy Barillé a décidé de revenir en 2022 sur l'élevage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois