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Sécurité
148 vols dans les exploitations en 2013

La FDSEA 49 a rencontré le groupement départemental de gendarmerie.

Les exploitations agricoles restent vulnérables car situées dans des lieux isolés et souvent dépourvues de dispositifs de surveillance.
Les exploitations agricoles restent vulnérables car situées dans des lieux isolés et souvent dépourvues de dispositifs de surveillance.
© AA

Les infractions commises dans les exploitations agricoles sont devenues un sujet récurrent dans les campagnes. Les agriculteurs sont victimes de vols divers (outillage, électro-portatif, métaux…), de vols de carburants, de véhicules mais aussi d’animaux (volailles, bovins…).

Dans ce contexte, le 13 février dernier, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a reçu Xavier Beulin, président de la FNSEA, pour détailler un plan d’action en trois axes : la mise en œuvre de plans départementaux dédiés à la sécurité des exploitations agricoles d’ici mai 2014 ; le développement des moyens d’enquête face aux structures criminelles organisées et le renforcement des échanges entre forces de sécurité et monde agricole. Ce plan pourrait être présenté à l’occasion d’un déplacement sur une exploitation.

Le Maine-et-Loire touché

Une réunion a été organisée à Angers entre la profession agricole et le groupement départemental de gendarmerie. Emmanuel Lachaize, secrétaire général, représentait la FDSEA : “il est impor    tant de porter plainte en gendarmerie dès qu’un délit, même mineur, est constaté sur son exploitation”.

En 2013 dans le Maine-et-Loire, ce sont 148 vols qui ont été recensés dans les exploitations agricoles. Et sur les deux premiers mois de l’année, 37 vols ont déjà été recensés. Mais le problème, c’est que beaucoup de vols ne sont pas déclarés car les agriculteurs savent que, souvent, cela n’aboutit à rien.

Dernier exemple en date avec des vols de volailles labels dans le Segréen où près de 10 % d’une bande se sont “volatilisés” en pleine nuit. Dans pareil cas, difficile de porter plainte pour l’éleveur faute d’infraction constatée, ni de preuves.

Des réunions d’information

La vigilance des gendarmes tend donc à s’accroître vis-à-vis des exploitations agricoles qui restent vulnérables car situées dans des lieux isolés et souvent dépourvues de dispositifs de surveillance. Pour Emmanuel Lachaize, “nous souhaitons coopérer avec la gendarmerie afin que les agriculteurs adoptent certaines consignes élémentaires de sécurité et que les gendarmes connaissent mieux les spécificités agricoles”.

A l’initiative de la FDSEA, des réunions d’information et de conseils de prévention auprès des agriculteurs vont donc être organisées prochainement avec la participation des services de gendarmerie.

Damien Boussiron

 

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