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1er mai : le muguet se fera rare

L’incontournable muguet de mai sera écoulé dans des conditions particulières, Covid-19 oblige.

© AA

La filière horti-pépi est à la peine depuis plus d’un mois. Incapables de vendre une grande partie de la production, les professionnels craignent une année noire pour les structures.


Forte chute des ventes
Le printemps débutant, la période est idéale pour le lancement de la saison de ventes de fleurs. Cependant, cette année si particulière met à mal nos habitudes et traditions. Ainsi, le muguet, plante emblématique du 1er mai, est fortement impactée par la crise. Pourtant, la tradition remonterait à la Renaissance : le 1er mai, il était d’usage, dans les campagnes, d’offrir un branchage pour chasser la malédiction de l’hiver. Cette année, le muguet ne suffira pas à chasser le Covid-19, et c’est bien ses producteurs et vendeurs qui vont en faire les frais. D’habitude, durant le week-end du 1er mai, 31 % des brins de muguet sont achetés chez un fleuriste, 25 % en grande distribution, 11 % sur un marché, 9 % en jardinerie, 4 % sur l’exploitation et 20 % dans d’autres lieux, notamment dans la rue, selon le panéliste Kantar. Cette année, les ventes risquent de fortement chuter.


Un drive pour les fleurs
Dans le Maine-et-Loire, le préfet René Bidal s’est exprimé à ce sujet. Les fleuristes n’étant pas considérés comme commerces essentiels, ceux-ci ne peuvent pas accueillir de public. Cependant, ils pourront « quand même vendre leur muguet et autres fleurs coupées en mode drive, dès lors que les mesures barrières auront pu être strictement mises en place, en corrélation avec la configuration du magasin et de ses abords », a déclaré le préfet. Ainsi, les fleuristes pourront tout de même écouler une partie du muguet du 1er mai.
En revanche, la vente à la sauvette du muguet par des non professionnels (vente partiellement tolérée, le 1er mai, en temps normal), est prohibée dans le contexte du confinement. Côté producteurs, la Fédération des maraîchers nantais, qui produit 80 % du muguet français, estime à près de 70 % les pertes pour la filière.

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