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Festival de l’Élevage
500 animaux sous les chapiteaux du théâtre-foirail de Chemillé

Les éleveurs de Maine-et-Loire ont donné, une fois encore, à Chemillé, une belle démonstration de leur dynamisme et de leur savoir-faire. Un gage d’avenir.

Le quinzième Festival de l’Élevage, qui a fermé ses portes dimanche soir à Chemillé, a cette année encore, rempli sa mission : faire se rassembler des éleveurs animés par une même passion et aller à la rencontre du grand public pour lui montrer le potentiel des productions animales de Maine-et-Loire. La conjoncture aurait, certes, pu venir obérer cette manifestation. Il n’en a rien été. Au contraire. Malgré l’absence des limousines en concours national à Nantes, les chapiteaux dressés sur le flanc du théâtre-foirail étaient pleins à craquer : près de 500 animaux, onze races bovines, des moutons et des chèvres, mais aussi le public, nombreux dès le samedi.
« Malgré la morosité, vous avez répondu présent pour participer à cette quinzième édition du Festival de
l’Élevage », a apprécié le président de la manifestation, Jean-Laurent Jubin en s’adressant dimanche matin, aux éleveurs sponsors et organismes.
« Malgré la crise, continuons à donner une image passionnée et positive de notre métier d’éleveurs ». La nouvelle disposition du festival, accolé au théâtre-foirail, a permis de rassembler éleveurs et sponsors dans un même périmètre. Un agencement qui a recueilli un large assentiment.
Une des plus belles illustrations de la confiance dans l’avenir, en dépit des difficultés que connaissent toutes les productions, c’est peut-être dans le concours national jersiais qu’on peut le voir. Le dernier en date remontait à 20 ans. Et, autre signe d’espoir, ce sont deux jeunes, Pierre- Yves et Aline Léger, de l’EARL de la Limonière, à Vezins, qui ont remporté, avec Vanille, le prix de la grande championne (voir en page 5).
« Avancer unis en œuvrant ensemble »
Ceci étant, affirmer que la crise n’a pas été évoquée, d’une façon ou d’une autre, dans les travées du foirail, relèverait du sophisme. Car la crise est patente, elle est économique, elle occupe des esprits, elle touche toutes les productions. Seuls, les producteurs de chèvres s’en sortent un peu mieux, notait Pascal Gallard. Et le président du pôle élevage de réclamer « des outils de gestion dans un cadre interprofessionnel » afin de résoudre ces crises à répétition, enjoignant chacun à faire preuve de « lucidité, pragmatisme » et d’ « avancer unis en œuvrant ensemble pour une politique alimentaire commune ». Car « le pire serait de tout abandonner », estimait pour sa part le président de la Chambre d'agriculture, Jean-François Cesbron. Pour autant, « ne gardons pas tout à l’identique », dit-il.
Date est d’ores et déjà posée pour une prochaine édition du Festival de l’Élevage en 2010. Édition qui accueillera, Jean-Laurent Jubin l’a confirmé, le concours national de la race parthenaise. Gageons donc sur une participation plus importante encore des éleveurs dans un espace adéquat car le Festival de l’Élevage se déroulera désormais, chaque année, en extérieur. Sans doute faudra-t-il encore quelques aménagements et extensions pour accueillir comme il se doit et en toute sécurité ce rassemblement de l’élevage dont le maire de Chemillé, Michel Mignard, ambitionne de faire « un des plus beaux du Grand Ouest ».

m. l.-r.

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