Aller au contenu principal

Conjoncture
Accompagner les exploitations en crise

Jean-François Cesbron, président de la Chambre d’agriculture, revient sur les situations des exploitations.

Les situations financières des exploitations sont fortement mises à mal par la conjoncture actuelle. La volatilité des cours, la libéralisation des marchés, les distorsions de concurrence entre pays sur le prix de la main-d’œuvre, les charges liées à l’environnement que d’autres pays n’ont pas, laissent planer de nombreuses incertitudes.  Quel est votre sentiment ?
Jean-François Cesbron : Toutes les productions connaissent des difficultés et voient leur trésorerie se dégrader petit à petit. Lorsqu’une exploitation est en bonne santé, une trésorerie  fragilisée pendant quelques mois, c’est délicat, mais on sait tous comment faire. Il existe différents mécanismes : ouverture de crédits court terme, renégociation des dettes, report d’éché-ances… qui permettent de passer le cap délicat.
Lorsque les crises se succèdent et s’amplifient, les solutions sont plus difficiles à trouver et l’analyse de la situation économique véritable de l’exploitation est plus incertaine. Tout chef d’entreprise a besoin d’une certaine visibilité pour mener son entreprise et dans le contexte actuel, les perspectives sont pour le moins aléatoires.

Dans ce contexte, que propose la Chambre d’agriculture ?
De par la diversité des productions présentes sur notre territoire et soumises à un moment ou un autre par le passé à des difficultés, les conseillers de la Chambre d’agriculture ont développé des compétences pour accompagner les exploitations en crise. Aujourd’hui la crise s’étend à toutes les productions et la chambre organise ses équipes pour venir en appui aux exploitants.
Au cours d’un rendez-vous gratuit, il est proposé de faire le point, d’analyser la situation concrète de l’exploitation. En effet, lorsque les critères évoluent, quasi en même temps dans le même sens, une tendance se dessine mais il est souvent difficile d’appréhender l’ampleur de la situation. Le conseil proposé par la Chambre d’agriculture permet de dresser un état des lieux de la situation et de construire des solutions adaptées à chacune des situations rencontrées.
Les solutions proposées dans le cadre de cette démarche permettront sans doute aux chefs d’exploitation de trouver les
meilleures réponses possibles afin de passer le cap difficile de cette crise profonde. Mais le problème de fond demeure et persiste. Sans prix rémunérateurs il ne sera pas possible à terme de maintenir les exploitations.

Propos recueillis par Cécile Dujols
Pour bénéficier du diagnostic d’exploitation, téléphoner  au 02 41 96 75 74
.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois