Aller au contenu principal

Interview
Accompagner tous les futurs jeunes agriculteurs qui s’installent

Emmanuel Lachaize, président de l’Adaséa 49, à propos des journées Adaséa qui se déroulent en Vendée.

Emmanuel Lachaize : « L’accompagnement est une nécessité pour tout le monde. »
Emmanuel Lachaize : « L’accompagnement est une nécessité pour tout le monde. »
© AA

Cette semaine, se déroulent deux jours de colloque national des Adaséa. Techniquement, est-ce difficile de s’installer ou de s’adapter pour les exploitations agricoles ?
Emmanuel Lachaize :  Tout est mis en œuvre, dans les départements, pour faciliter le travail de préparation à l’installation. C’est ce qu’on appelle l’accompagnement des jeunes dans la démarche pour devenir chef d’entreprise. C’est un accompagnement original car l’agriculture est le seul corps socio-professionnel à proposer ce type d’accompagnement qui concerne aussi bien la pratique que la théorie, en plus de la formation initiale.

C’est un accompagnement qui a évolué récemment.
En effet, depuis janvier 2009 a été mis en place, au niveau national, un nouveau parcours à l’installation. C’est une évolution qui fait suite au rapport d’orientation de Jeunes agriculteurs en 2006. Il semblait indispensable que l’accompagnement des futurs agriculteurs soit le plus adapté possible au parcours qu’ils avaient réalisé au préalable. Et ce, afin de gagner du temps, mais aussi d’être le plus efficace possible en tenant compte de l’acquis des candidats à l’installation.
C’est ce qu’on appelle le PPP, plan de professionnalisation personnalisé. Lors de ces journées nationales, sera dressé un bilan d’étape sur la première année de ce fonctionnement.

Au terme de presque un an de fonctionnement, a-t-on déjà une idée de son efficacité ?
Aujourd’hui, celui qui veut devenir agriculteur en Maine-et-Loire, a deux choix. Soit il devient agriculteur sans bénéficier des aides de l’État, ce que l’on appelle les aides à l’instal-lation. Soit il s’installe avec les aides de l’État, à savoir prêts bonifiés, dotation JA et, dès lors, il suit ce PPP, ce plan de professionnalisation personnalisé. C’est dommage que l’obtention des aides soit conditionnée à cet accompagnement car le PPP a aussi pour objectif de former les jeunes agriculteurs au plus près des réalités de leur métier.
Je pense que l’accompagnement est une nécessité pour tout le monde.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois