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Agriculture numérique, la nouvelle donne

Sur le Sival, l’Apecita et l’Anefa ont organisé une table ronde consacrée à l’agriculture numérique. Pour tenter d’identifier les impacts des nouvelles technologies sur les méthodes de travail et sur les compétences des salariés.

Sébastien Breau, Guillaume Potier (Esa), Denis Guilloton (Chambre d’agriculture) et Isabelle Traineau (Anefa), lors de la table ronde consacrée à l’agriculture numérique sur le Sival.
Sébastien Breau, Guillaume Potier (Esa), Denis Guilloton (Chambre d’agriculture) et Isabelle Traineau (Anefa), lors de la table ronde consacrée à l’agriculture numérique sur le Sival.
© AA

L’agriculture numérique est une sorte de fourre-tout. Il y a les drones, les satellites, internet, les réseaux sociaux, etc. Et aussi l’agriculture de précision, qui englobe capteurs de mesures, outils d’aide à la décision et matériels – notamment les robots. Sébastien Breau, chef d’exploitation maraîchère à Villebernier, participait à la table ronde sur le sujet mercredi 16 janvier au
Sival. « On a vraiment intégré les outils numériques dans notre gestion quotidienne à partir de 2013, lorsque nous avons repris 30 ha à un voisin. Le smartphone pour les prévisions météo, les sondes d’irrigation… » C’est surtout pour réduire la pénibilité du travail que Sébastien Breau a recours aux nouvelles technologies. « On utilise un robot bineur, et un robot palettiseur pour les poireaux, d’une cadence de 5 palettes / heure. Au début, nos salariés ont eu peur de perdre leur emploi, avant de constater qu’en fait c’est bon pour leur dos ! ».

Evolution du conseil
« Il y a 15 ans, lorsque j’ai rejoint la Chambre d’agriculture, je n’ai pas souhaité disposer tout de suite d’un téléphone portable professionnel. Aujourd’hui, je m’en sers au quotidien pour répondre aux agriculteurs », concède Denis Guilloton. Ce conseiller propose des services de cartographie par satellite, permettant « de mieux tenir compte de la variabilité parcellaire ».
Résultat : des données « plus précises, plus nombreuses, et donc des décisions plus pertinentes des exploitants ».
V.F.

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