Aller au contenu principal

Jeunes bovins
Aide à l’engraissement : un seuil d’éligibilité trop élevé

Le point de vue de la section viande bovine sur l’aide à l’engraissement : une aide oui, mais réaliste et adaptée.

La section viande bovine dénonce les modalités de mise en œuvre de l’aide à l’engraissement de jeunes bovins (JB) pour la campagne 2012.
Avec un seuil d’éligibilité fixé par le ministère de l’Agriculture à cinquante jeunes bovins vendus par an et par exploitation, cette aide exclut un grand nombre d’élevages naisseurs-engraisseurs.
Depuis l’annonce de cette aide à l’automne 2011, la FNB, aux côtés des sections départementales, a toujours œuvré pour que ce seuil, imposé par le ministère, soit abaissé à trente JB par an. La dimension économique en Maine-et-Loire représente 66 vaches allaitantes et il n’est pas tolérable de voir la majorité des élevages naisseurs-engraisseurs être exclus de cette aide alors même que les trésoreries sont au plus bas et que la production de jeunes bovins est partie intégrante du système d’exploitation des élevages viande. Une aide à l’engraissement, oui, mais pour tous. Voilà le message que porte la section viande bovine.

Attention aux dilutions
Le montant de l’aide par jeune bovin est le second point d’alerte que relève la section bovine. Alors que le ministère de l’Agriculture a toujours évoqué une aide de 60 € par JB, la circulaire officielle, parue le 12 avril 2012, laisse apparaître un calcul bien différent. Diviser l’enveloppe de huit millions d’euros par le nombre de jeunes bovins éligibles s’appelle de la dilution. Là encore, d’après ce calcul, ce sont les naisseurs-engraisseurs individuels qui verront le montant de leur aide être largement minimisé au profit des exploitations de plus grande taille. La FNB et la section bovine demandent au ministère qu’il applique ce qu’il a toujours annoncé : une aide de 60 € par JB avec un nombre plafonné d’animaux éligibles par exploitation. C’est une question d’équité.

Travailler au regroupement de l’offre
La section bovine tient à accompagner les éleveurs dans la mise en place de cette mesure mais rappelle qu’avant tout, la production a besoin de prix rémunérateurs et doit développer ses actions en ce sens. Regroupement et gestion collective de l’offre sont les moteurs de l’action syndicale et, dans ce but, la section bovine considère comme un point positif que l’aide à l’engraissement soit couplée à une contractualisation et à une adhésion des éleveurs en organisations de producteurs. Mais attention, la contractualisation ne doit pas se faire à n’importe quel prix.

S. D.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois