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Aides PAC : un trou d'un milliard d'euros

' Il manquerait près d'un milliard d'euros pour financer les aides Pac d'ici la fin 2020 ', ont estimé les organisations professionnelles.

© AA

 

Les soutiens potentiellement concernés seraient l'indemnité compensatrice de handicap naturel (853 MEUR), les aides bio et les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC). Afin de combler le déficit de paiement, certains représentants de la profession (Coordination rurale, APCA, FNSEA, AGPB, AGPM, Fop, CGB) demandent à ce que l'État cherche des fonds ailleurs pour abonder ces aides alors que d'autres (Confédération paysanne, FNAB, FNE, WWF) demandent un basculement plus important des aides du premier pilier vers le second. Pour Claude Cochonneau, président de l'APCA, « Bercy peut accepter un système de top-up sur certaines aides tout en étant euro-compatibles ». Le Conseil supérieur d'orientation et de coordination de l'économie agricole et alimentaire (CSO) du 27 juillet est, de fait, annulé puisque des négociations bilatérales étaient toujours en cours le 26 juillet au soir. La France doit notifier les modifications de sa programmation Pac avant le 1er août. Une éventuelle modification du paiement redistributif est également en négociation entre la profession et le ministère (passage éventuel de 10 à 15 % de prélèvement sur le premier pilier). Elle doit aussi être notifiée à Bruxelles avant le 1er août .

 

Les producteurs de grandes cultures s'opposent à toute nouvelle ponction
Les syndicats grandes cultures attendent de l'Etat « qu'il assume financièrement ses engagements » sur la Pac, d'après un communiqué du 26 juillet, au lendemain d'une rencontre avec Stéphane Travert. L'AGPB (blé), l'AGPM (maïs), la CGB (betterave), la Fop (oléoprotéagineux) réclament « un maintien du taux de paiement redistributif à 10 % et la non augmentation du taux de transfert du 1er pilier vers le second ». Leur crainte est de voir l'État « prélever lourdement les agriculteurs pour remplir ses engagements à l'égard des zones défavorisées notamment ». Une décision qui interviendrait d'ici le 1er août, lors de la notification à Bruxelles des choix nationaux sur la mise en oeuvre de la Pac. .

 

 

Un arrêt des aides au maintien casserait la dynamique du bio
Gérard Michaut, président de l'Agence Bio, a réagi dans un communiqué en date du 26 juillet, sur les « conséquences que pourrait avoir la suppression des aides au maintien à l'agriculture biologique », alors que Stéphane Travert va orienter les choix budgétaires de l'agriculture pour les années à venir. « Il est indispensable de soutenir financièrement les efforts des producteurs bio qui prennent le risque d'un mode de production différent. Un arrêt de toute reconnaissance budgétaire conduirait immanquablement à une fragilisation de ce secteur en pleine croissance », insiste-t-il. Il souhaite réaffirmer « la nécessité de pérenniser une part des subventions allouées par l'Europe à la rémunération des services environnementaux rendus par l'agriculture biologique ».

 

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