Aller au contenu principal

Point de vue
Alain Cholet : « Préparer dès aujourd’hui l’après-quota »

L’avenir de la filière laitière passe par la maîtrise de la production.

Alain Cholet, président de la FDL de Maine-et-Loire, sait à quoi s’en tenir avec la commissaire européenne à l’agriculture.
Alain Cholet, président de la FDL de Maine-et-Loire, sait à quoi s’en tenir avec la commissaire européenne à l’agriculture.
© AA
Les quotas n’ont pas leur place dans la Pac réformée… nous devrions les laisser entrer dans l’histoire ». Ces propos, tenus par Mariann Fischer Boel, lors d’une conférence de presse donnée aux Pays-Bas, le 1er février dernier (voir AA 16/2/7), n’ont pas vraiment surpris Alain Cholet. Le président de la FDL de Maine-et-Loire, sait à quoi s’en tenir avec la commissaire européenne à l’agriculture. Ce n’est pas pour cela qu’il partage ce point de vue et il reste farouchement attaché au système qui a fait ses preuves : « Avec le désengagement de l’Union européenne, en 2004, à combien serait le prix du lait sans la maîtrise ? », interroge-t-il. Il reste donc opposé à l’idée d’une libéralisation totale du marché du lait. « Peut-être effectivement que le mot quota va disparaître, cela est d’ailleurs prévu à terme de 2013, mais une nouvelle forme de maîtrise reste à inventer », estime-t-il. Il n’est pas le seul à penser cela. « Les transformateurs, qu’ils soient coopératifs ou privés, sont tous convaincus de l’utilité de la maîtrise de la production, dont découle la maîtrise de la transformation et de l’offre au consommateur ». Cette maîtrise de l’offre organisée au niveau de l’interprofession par une maîtrise des volumes lui semble tout à fait eurocompatible.
Sur le plan pratique, la maîtrise passe par une bonne répartition de la production sur toute l’année, notamment par l’adaptation des vêlages. « Avec l’évolution des troupeaux, tendance vers laquelle on va, la période des vêlages sera de plus en plus étalée tout au long de l’année », estime le producteur de lait, a fortiori dans la région des pays de la Loire, moins propice au pâturage. La régulation y sera plus facile ».
À un an du bilan de santé et à six de l’échéance de la Pac, la réflexion n’en est sans doute encore qu’à ses balbutiements. Instituer une maîtrise volontaire au niveau de l’interprofession, le responsable professionnel ne se berce pas d’illusions, la démarche est encore loin de faire l’unanimité. Que pensent les partenaires européens de cette réflexion ? Ce serait bien de commencer à l’évoquer.
M.L.-R.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois