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Alimenter efficacement les troupeaux avec la Cuma Dessil’vite

Un groupe d’agriculteurs autour de Villedieu-la-Blouère (Maine-et-Loire) a créé, il y a 10 ans, la Cuma Dessil’vite. Leur désileuse-mélangeuse dessert 7 exploitations pour un volume de 4,3 millions de l. de lait. A la clé, un gain de temps de travail.

Damien Bretaudeau, éleveur à Gesté, est président de la Cuma Dessil’vite.
Damien Bretaudeau, éleveur à Gesté, est président de la Cuma Dessil’vite.
© AA

La Cuma Dessil’vite a été créée, en 2008, par des éleveurs laitiers de Maine-et-Loire qui souhaitaient gagner du temps dans la distribution de leur alimentation. Du lundi au samedi, la désileuse-mélangeuse automotrice parcourt ses 32 km de tournée, pour desservir les 7 exploitations adhérentes. Pas mal de temps passé sur la route, mais le jeu en vaut la chandelle.
« Il faut 100 000 litres de lait par km parcouru pour que le service soit rentable, a calculé Damien Bretaudeau, agriculteur à Gesté et président de la Cuma. Pour nos 32 km, cela
signifie 3,2 millions de litres. Or on est en ce moment à 4,3 millions de litres ».
Le coût du service est de 15 à 16 euros/1 000 litres, matériel et main-d’œuvre.

"Nous accordons autant  d’importance
au service après-vente qu’au matériel en tant que tel"

La Cuma s’est équipée d’un automoteur, renouvelé tous les 4 ans 1/2 environ. Le prochain investissement est en préparation, la nouvelle machine devrait arriver à l’été 2019.
« Nous accordons autant  d’importance au service après-vente qu’au matériel en tant que tel, souligne Damien Bretaudeau. S’il y a une panne, c’est 7 exploitations qui sont pénalisées ». La dernière machine a coûté 180 000 euros.
Dessil’vite fonctionne en entraide avec la Cuma des Trois Vallées, de Villedieu-la-Blouère, qui emploie 3 chauffeurs. Ils se relaient à raison d’une semaine chacun.  « Le samedi matin,  le chauffeur donne une double ration et aucune distribution n’est effectuée le dimanche », explique Damien Bretaudeau. L’automoteur est équipé d’un ordinateur de bord où sont enregistrées toutes les rations des exploitations, pour chaque catégorie d’animaux. De plus, chaque exploitation est équipée d’un panneau à l’entrée avec les éventuelles consignes à prendre en compte au jour le jour. Une des exploitations est en agriculture biologique, ce qui ne pose pas de problème, le bol mélangeur étant bien vidé après chaque passage sur une ferme.
Les inconvévients de ce type de fonctionnement  partagé ? L’agriculteur n’a plus totalement la main sur les horaires d’alimentation de ses animaux. « Cela peut être contraignant pour ceux qui passent en fin de tournée, mais on s’y fait bien ». C’est  le cas  sur la ferme de Damien et Florent Bretaudeau, chez qui toutes les tournées se terminent et chez qui la machine est entretenue par Florent.

S.H.

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