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Améliorer sa réserve utile en viticulture

Lors d'une journée technique organisée à Faye d'Anjou, Bio3G a abordé le thème du stress hydrique. Une solution : améliorer la structure et la vie du sol.

© AA

« Une solution en agronomie, c'est toujours une somme de leviers, qui dépendent de l'objectif de départ ». C'est par cet axiome que Maxime Chevry, ingénieur agronome pour Bio3G, a débuté sa présentation lors d'une journée technique ayant eu lieu le 23 janvier à Faye d'Anjou. Le thème, "quelle stratégie adopter face au stress hydrique ?", a attiré une vingtaine de viticulteurs.

Ce stress, d'origine abiotique, la vigne y répond de manière naturelle en ralentissant son métabolisme. Conséquence ? La croissance diminue, tout comme la photosynthèse. Le rendement, tant qualitatif que quantitatif, chute drastiquement. Un des leviers centraux pour lutter contre le stress hydrique réside dans l'amélioration de la réserve utile.

Une bonne qualité de sol, en particulier sa structuration, améliore la circulation et l'infiltration de l'eau, l'enracinement de la vigne, limite le ruissellement et le départ d'éléments nutritifs via lixiviation. Excellents indicateurs, les annélides structurent mécaniquement le sol, et ont une activité biologique intense.
Mais les vers de terre n'ont pas l'apanage de l'amélioration des caractéristiques pédologiques. De nombreux micro-organismes, en formant l'humus (qui a un fort pouvoir de rétention d'eau), contribuent à la bonne qualité du sol. Augmenter sa matière organique prend des années, et s'il faut varier les apports (couverts, fumier, déchets verts...), les matières stables et carbonées sont à privilégier.


Une gamme complète
Tout au cours de la journée, l'ingénieur a présenté la gamme de Bio3G permettant de travailler sur la problématique du stress hydrique. Les produits comme Isotonic permettent, entre autre, de favoriser la photosynthèse (augmentation de 17 % de chlorophylle) et de faciliter le transport de l'eau dans la vigne. Mais Bio3G mise également sur l'activité du sol et des produits comme Rhizeos, en favorisant les micro-organismes de la rhizosphère, améliorent la résilience de la plante face aux perturbations climatiques. La nouveauté se nomme Xurian, biostimulant utilisable en agriculture biologique. En ajoutant 1,5 kg/ha de ce produit, certifié AMM, Maxime Chevry estime à 15 % l'augmentation de rendement.
Biostimulant ou non, « la matière organique est le carburant du sol ». Il convient de favoriser au maximum celle-ci pour disposer de conditions optimales.

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