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Bas carbone
Améliorer ses pratiques chaque année

Alexandre Ménard
Pour améliorer l'empreinte carbone de son élevage, Alexandre Ménard développe au maximum le pâturage.

Chaque année, depuis 2015, à Erdre-en-Anjou, le Gaec Ménard évalue l'empreinte carbone de son élevage. Sur 170 hectares, les 2 associés, Dominique et Alexandre Ménard élèvent des vaches allaitantes, ont un atelier  porc de post-sevrage et d'engraissement. Pour connaître leur empreinte carbone, ils réalisent un Cap2ER, un diagnostic global pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre et le potentiel de stockage de carbone de leur exploitation. "Cela permet d'identifier les marges de progrès", explique Alexandre Ménard, installé depuis 2014.
Les prairies en rotation longue et la faible surface en maïs (entre 7 et 10 ha) sont les points forts de l'exploitation. "Nous avons 60 ha en herbe dont 47 où nous pratiquons le pâturage tournant dynamique." Les 10 kilomètres de haies que compte l'exploitation permettent aussi de stocker du carbone. Autre atout : la faible part d'UGB improductifs. Les éleveurs engraissent les vaches qui ont des échecs de reproduction. "Et l'âge moyen du premier vêlage est de 27 mois. Cela permet d'avoir des génisses improductives moins longtemps." La consommation de carburant est l'un des points faibles du Gaec. "Même si nous ne labourons pas, elle reste élevée à cause de nos surfaces en cultures..."
D'années en années, le Gaec a amélioré son autonomie alimentaire. "La première année de mon installation, nous achetions 25 tonnes de complément azoté pour les taurillons." Cette année, 6 tonnes ont été achetées. "C'est la féverole qui nous a permis de réduire nos achats." Aujourd'hui, l'exploitation en compte 7 à 8 hectares dans son assolement. "En plus, cela me permet de casser la rotation. On profite du précédent légumineuse pour le blé d'après."     
Pour améliorer l'empreinte environnementale de l'élevage, Alexandre Ménard mise sur le pâturage. Cet hiver, les vaches ont été à l'herbe. Il souhaite réitérer l'expérience l'année prochaine sur un couvert. Cet essai va être mené sur 7,5 ha. "Rapidement après la récolte de blé, nous allons implanter un couvert à base de colza fourrager. J'espère pouvoir y mettre les vaches pendant l'hiver." Ensuite, un tournesol sera semé.
Pour allonger la mise à l'herbe durant l'été, l'agriculteur a implanté un mélange chicorée/plantain/trèfle. "Grâce à sa racine en pivot, la chicorée résiste très bien à la sécheresse", précise le jeune éleveur.
Le pâturage tournant dynamique permet d'optimiser la production d'herbe. "Depuis le début de mon installation, nous avons gardé la même surface en herbe mais nous avons augmenté le nombre de vêlages." L'amélioration de la productivité des prairies a permis de réaliser 15 à 20 vêlages supplémentaires.
 

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