Aller au contenu principal

Anne-Marie Poupard : “Construire des projets à partir du local”

Anne-Marie Poupard, 45 ans, élève des lapins à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire). L’agricultrice se présente pour la première fois aux élections Chambre en janvier 2019, sur la liste FDSEA-JA.

Anne-Marie Poupard.
Anne-Marie Poupard.
© AA

« Ce qui m’anime, c’est de montrer notre savoir-faire d’éleveur. Il y a une telle méconnaissance du milieu rural ! ». Anne-Marie Poupard se présente aux élections Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, avec la conviction que « l’engagement est important, d’autant plus dans une période où l’agriculture est en pleine mutation ». Pour l’agricultrice, cette première candidature s’inscrit dans la logique de son parcours professionnel et de ses différents engagements. Elle a monté, en 2005 un atelier lapins, après avoir exercé 9 ans le métier de fleuriste salariée dans le Saumurois, sa région d’origine.
Anne-Marie Poupard vend 35 000 lapins par an, soit environ 4 000 à 4 500 lapins/bande  toutes les 6 semaines. « C’est du 7 jours sur 7, mais je me suis organisée. On écope de  mauvaises années, mais si c’était à refaire je le referais », explique l’éleveuse. D’où vient cette détermination ? « J’ai pris des engagements qui me passionnent. C’est une filière pleine de défis ». Le nombre d’élevages diminue constamment et la consommation baisse. « Les Pays-de-la-Loire représentent 50 % de la production nationale de lapins. Alors, si on n’est pas les meneurs, qui le sera ? ».

Il y a quelque temps, elle a mobilisé d’autres éleveurs de lapins des Mauges pour chercher, ensemble, des solutions à la baisse de consommation de cette viande. Chacun a tissé des liens avec des cuisiniers de cantines scolaires afin de dynamiser la filière longue de proximité. « Aujourd’hui, quand on nous voit, on pense lapins », sourit-elle.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Plus de 110 éleveurs étaient présents à la réunion du Lion d'Angers.
Salle comble au Lion d'Angers

FDSEA, JA, Chambre d'agriculture et GDS organisent des réunions d'information sur le contexte sanitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois