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Au centre, il y a la personne

L'ADMR n'est plus attaché seulement au milieu rural : pour perdurer, ce réseau de services à la personne s'installe dans les villes. Il étend aussi sa gamme avec la garde de nuit.

Valérie Hammentien, responsable formation et Michel Robert, vice-président de l'association ADMR Maine-et-Loire.
Valérie Hammentien, responsable formation et Michel Robert, vice-président de l'association ADMR Maine-et-Loire.
© AA

En Maine-et-Loire, l'ADMR apporte chaque année son aide à 18 000 personnes. Et, fait nouveau, plus seulement en milieu rural : "Depuis cinq ans, on arrive en ville", a expliqué Valérie Hammentien, de la fédération de Maine-et-Loire, lors d'une visite organisée dans le cadre de Made In Angers, le 15 février. Des bureaux ont été ouverts en 2010 à Cholet, Segré et Angers, où le réseau est implanté rue de la Roë, en centre-ville.
"L'objectif est que toute la population ait accès aux services proposés". Une demande émanait des villes, en particulier de leur population âgée. Signe de cette évolution, le logo du réseau, relooké, a vu disparaître le village qui figurait en arrière-fond pour faire figurer un petit personnage. "Peu importe où l'on intervienne sur le territoire, c'est bien la personne qui est au cœur de nos préoccupations", résume Michel Robert, vice-président de l'ADMR 49. Ce bénévole longuéen s'est engagé au moment de sa retraite dans le réseau qui porte toujours les mêmes valeurs de proximité, lien social et respect du choix de vie à domicile. L’ADMR, repose sur trois piliers : le client adhérent, le bénévole, -ils sont 1 550 en Maine-et-Loire- et les salariés, représentant 1 400 ETP, soit environ 2 400 personnes. Aides à domicile, employés à domicile, auxiliaires de vie, technicien(ne)s de l'intervention sociale et familiale, aides-soignant(e)s, ces salariés sont de plus en plus qualifiés. Dans certaines communes rurales, l'association est le premier employeur. Mais l'ADMR doit faire face, depuis quelques années, à de nouveaux phénomènes : le fleurissement des structures de services encouragées par le crédit d'impôt mis en place en 2006 et la réduction des aides apportées par le principal organisme financeur, le Conseil général. "Nous avons vu notre activité baisser en 2011, explique Michel Robert. On constate que le  nombre d'heures allouées diminue et que la part à payer est de plus en plus importante pour les adhérents". Alors, pour pérenniser ses emplois, l'ADMR diversifie ses activités. Une garde itinérante de nuit a été mise en place dans les secteurs de Cholet, Doué-la-Fontaine et Montreuil-Bellay, apportant un confort très apprécié par les personnes âgées ou handicapées. L'initiative devrait s'étendre à l'avenir. L'ADMR se positionne aussi sur les travaux de bricolage et jardinage, autour de Seiches, Doué et Vihiers. "Nous n'entrons pas en concurrence avec les artisans. Il s'agit de travaux pour lesquels ceux-ci ne se déplacent pas", indique-t-on à la fédération.

S.H.

Un maillage du territoire

• En Maine-et-Loire, le réseau rassemble 67 associations locales et structures adhérentes : 64 associations d’aide à domicile qui couvrent l’ensemble du département ; un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) dans le secteur Entre Loir et Mayenne ; deux associations adhérentes, une petite unité de vie pour personnes handicapées vieillissantes à Valanjou et une Mapa à Saint-Crespin-sur-Moine.
L’ADMR en France, ce sont 3 350 associations, 110 000 bénévoles et 105 000 professionnels, ce qui en fait le premier réseau de services de proximité.

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