Aller au contenu principal

Influenza aviaire
Au moins 50% des canes repro seraient touchées dans l’Ouest

Le maillon reproduction étant particulièrement touché par l’influenza aviaire, il faut s’attendre à une poursuite de la pénurie de canetons en chair et en gras dans les semaines et mois à venir.

© Arnaud Cardinaux-GFA

Selon Yann Le Pottier, DG du sélectionneur avicole Grimaud frères, « au moins 50% des canes reproductrices sont touchées par le virus » de l’influenza aviaire dans l’Ouest, apprend-on dans un article de Réussir Volailles le 19 décembre. Une « hécatombe » qui laisse craindre une poursuite de la pénurie de canetons (filières chair et gras) « dans les semaines et mois à venir ».

Une génétique à sauvegarder
« L’impact sur les canards mulards pour le foie gras est de l’ordre de 50 % de la production, il est de 30 % sur le canard de barbarie, explique Christian Lalanne, le directeur commercial de chez Grimaud Frères. C’est traumatisant pour nos collaborateurs, nos partenaires, nos clients... Nos partenaires multiplicateurs subissent pour certains deux vagues consécutives ». Face à cette deuxième vague, le sélectionneur demande aux pouvoirs publics de « préserver les sites de production (grands parentaux, pedigrees et parentaux) par un dépeuplement ciblé, total et rapide, sur un minimum de 3 km » et d’ « activer la vaccination en ciblant les pedigree et les grands parentaux afin de  sauvegarder la génétique ».  Le groupe Grimaud Frères demande aussi que « l’on arrête de sacrifier les canetons par manque de laissez-passer. Nous avons dû détruire récemment, sans recevoir d’indemnités, des milliers de canetons par refus de laissez-passer des DDPP dans les régions du Sud Ouest et de la Bretagne. Et ce malgré le fait que nos lots soient mis sous surveillance (APMS) ». Mis en difficulté comme tous les maillons de la filière, le sélectionneur souligne qu’il n’a pas encore été indemnisé suite à la première vague d’influenza.


Dé-densification
Sur les 9 couvoirs de Grimaud Frères, seuls deux sont aujourd’hui en fonctionnement, à Meslay du Maine (en zone indemne) et à Roussay (en zone de protection). Le groupe Grimaud assure qu’il travaille à la « dé-densification » des sites de futurs reproductrices, dans les régions du Sud Ouest : « on garde le cap, pour répondre à la demande, même si c’est douloureux », explique Christian Lalanne.

S.H. et Agrafil

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois