Aller au contenu principal

Space
Au Space, la grande championne des jersiaises est angevine

Les élevages Gaborit, de Maulévier, la Moisandière, de Juvardeil en race jersiaise, et l’EARL Gervais en rouge des prés, sont montés sur le podium aux concours animaux.

Évoine, prix de la meilleure mamelle.
Évoine, prix de la meilleure mamelle.

L'édition 2011 du Space, deuxième salon de l'élevage européen ouvert le 13 septembre à Rennes, a enregistré 108 907 entrées, soit une augmentation de 1,5 % par rapport à l'année dernière, selon les organisateurs. Avec la venue de 10 045 visiteurs internationaux, soit une progression de 8 % par rapport à 2010, “le Space est conforté dans sa place d'événement majeur au niveau mondial pour les productions animales”, affirme la direction du Salon. Les visiteurs internationaux venaient de plus d'une centaine de pays notamment de Chine, d'Afrique et des pays de l'Est tels que la Russie, l'Ukraine et la Pologne. La prochaine édition  se déroulera du 11 au 14 septembre 2012.

L’élevage angevin bien présent

Après les normands, les charolais et les montbéliards (voir Anjou agricole du 16/09), les éleveurs jersiais ne sont pas revenus bredouille du Space. Pervenche, vache de 12 ans et huit lactations, présentée par la SCEA Gaborit, est grande championne. “Ce qui a fait la différence, c’est la qualité de conservation de sa mamelle après cette longue carrière, commente Olivier Bulot, directeur de l’OS jersiaise. Elle se distingue aussi par son caractère laitier et sa profondeur de côtes”. Sur le podium aussi, Évoine, du Gaec de la Moisandière, pour le prix de la meilleure mamelle : des attaches de qualité, un beau volume de mamelle ont amené le jury à choisir cette vache de deux ans. Le concours jersiais gagne en importance au Space, avec une dizaine de vaches issues de six départements cette année, contre six en 2010.
En rouge des prés, c’est Brocoli, de l’élevage d’Anthony Gervais, qui remporte le prix de championnat mâle. Avec ses 1 480 kilos sur la balance, ce taureau de 5 ans, était l’animal le plus lourd du Space, toutes races confondues. “C’est un taureau mixte, pas très osseux malgré son poids, avec pas mal de viande”, commente l’éleveur de Saint-Paul-du-Bois.
À noter une participation importante des élevages angevins également en race prim’holstein, où près de dix éleveurs présentaient des animaux.

Agrapresse et S.H.

Visite à la station
expérimentale du Rheu

Des références et un réseau de fermes en veaux de boucherie

Plus de 150 éleveurs et professionnels de la filière veau, dont des éleveurs des Pays de la Loire, se sont déplacés aux portes ouvertes organisées par la station expérimentale “Veau de boucherie” du Rheu (Ille-et-Vilaine) dans le cadre du Space. Cette structure unique en son genre en Europe comporte 300 places de veaux répartis en 5 modules expérimentaux. Huit essais y sont réalisés chaque année dans des conditions similaires à celles d’élevages commerciaux tout en assurant un suivi expérimental individuel. Une salle équipée de 10 cages à métabolisme complète le dispositif expérimental.
Les professionnels ont pu visiter, notamment, des ateliers sur la manipulation des veaux dans les cases collectives et un nouveau chariot distributeur d’aliments solides, permettant de limiter la pénibilité de cette tâche.
“Nous réalisons des essais en lien avec les préoccupations directes des éleveurs, comme la réduction des coûts de production ou le bien-être animal”, explique Christophe Martineau, responsable de la station.  “Nous étudions également des aspects de recherche plus fondamentaux, comme la détermination des besoins en lysine(*) des veaux, qui serviront aux formulateurs des fabricants d’aliments pour adapter au mieux l’aliment aux besoins des animaux”, complète-t-il.

Un réseau de fermes de référence

Deuxième pilier du dispositif de l’Institut de l’élevage en Bretagne, le réseau veau de boucherie fonctionne depuis les années 1990. Les résultats des études, réalisées sur 4 bandes par atelier, rapportées à des ateliers de 200 places, sont publiés tous les trois ans environ. L’institut présentait la semaine dernière les éléments de la campagne 2008-2010. On retiendra notamment que l’indice de consommation théorique et
la maîtrise sanitaire s’améliorent, que l’élevage représente 4 à 5 heures par jour de travail d’astreinte, et que les tâches administratives représentent près de 15 % du temps de travail de l’éleveur.

A. Combes
(*) Un des acides aminés dont la carence affecte le plus la croissance des veaux.

Telex ...

Réunion le 24 novembre

En Pays de la Loire, l’interprofession Veau-Loire est dans une dynamique de relance.
Dans ce cadre, elle organise, le jeudi 24 novembre, une journée de conférence et d’échanges à Chemillé. Au programme :
présentation de la filière, du marché de la viande de veau, échanges et  témoignages d’éleveurs (créations d’atelier, reprises de bâtiments ou extensions de places).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois