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Lettre ouverte
Aujourd'hui, les engagements ne sont pas tenus

Le président de section viande FDSEA 49 a adressé une lettre aux GMS et aux entreprises agroalimentaires.

Vendredi 4 octobre, des éleveurs de la FNSEA 44 et de JA 44 se sont mobilisés pour vérifier l’origine de la viande bovine servie au MacDonald’s de la Beaujoire à Nantes.
Vendredi 4 octobre, des éleveurs de la FNSEA 44 et de JA 44 se sont mobilisés pour vérifier l’origine de la viande bovine servie au MacDonald’s de la Beaujoire à Nantes.
© AA

En mars dernier, lors du Salon de l'Agriculture à Paris et suite au scandale de viande de cheval, les opérateurs de l'aval de la filière viande bovine dont les grandes surfaces, les magasins de distribution des produits surgelés, et les chaînes de restauration se sont engagés à s'approvisionner en majorité en viande bovine française avec une mise en avant du VBF (viande bovine française). La réglementation communautaire rend obligatoire l’étiquetage de l’origine de la viande bovine. Cette obligation s'étend aux viandes réfrigérées et congelées, sous forme de pièces, morceaux et la viande hachée.
Quant aux autres viandes transformées, l’étiquetage de l’origine n’est pas encore obligatoire pour les préparations à base de viande bovine, les produits transformés, les plats cuisinés. Toutefois, et au moment du scandale de la viande de cheval, les entreprises ont pris des engagements 100% d’origine France pour la viande de bœuf pour leurs approvisionnements.
Aujourd'hui, le constat est amer : des contrats sont dénoncés avec des fournisseurs français. La viande étrangère abonde en masse sur le marché et, effet direct, les prix d'achat aux éleveurs dégringolent.
Cette baisse des cours est jugée inacceptable par les éleveurs bovins français ; les prix de vente des animaux ne permettent plus de faire face aux coûts de production record en 2013.
Les éleveurs français exigent de l’ensemble des enseignes qu'ils stoppent leurs achats de viande bovine étrangère, qu'ils favorisent un approvisionnement français et mettent en avant le VBF et l'origine française.
Les éleveurs se sentent investis dans la commercialisation de leurs produits. Demain, ils iront vérifier le respect des engagements.

Régis Lebrun, Président de la section bovine, FDSEA 49
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