Aller au contenu principal

Brune
Avec l'arrivée de Romain, l'élevage se renforce et se modernise 

À Beaupréau, Romain Avrillon a rejoint trois de ses oncles au sein du  Gaec Rothureau, début 2022. L'installation du jeune éleveur vient donner un nouvel élan à l'exploitation.

Yannick Rothureau et Romain Avrillon, avec la vache Minette, qui a concouru au dernier Festi’élevage à Chemillé.
© AA

Ils ont 50, 47, 38 et 24 ans. Parmi les associés du Gaec Rothureau, Romain Avrillon, 24 ans, est le benjamin. Il est venu rejoindre 3 de ses oncles au 1er janvier 2022. "Mes parents ne sont pas eux-mêmes agriculteurs. Mais j'ai été mis très tôt dans le bain des concours, raconte le jeune homme. Je présentais des génisses à Festi'élevage à Chemillé, dès l'âge de 7-8 ans". Après un Bac STAV Productions animales au lycée de Pouillé, un BTS productions animales  en alternance à l'Esa, il a travaillé au Service de remplacement pendant deux années. Il ne prévoyait pas de s'installer aussi rapidement. Mais il a saisi une opportunité qui s'est présentée. Il a pu reprendre en effet une exploitation située près du site de production vaches allaitantes et canards du Gaec. "Le cédant partait à la retraite, il nous en a parlé. J'ai vu alors l'occasion de développer l'exploitation de mes oncles. J'ai repris 80 ha et un troupeau de prim'hostein produisant 600 000 litres de lait", explique Romain Avrillon. En tant qu'agent de remplacement, il intervenait dans la ferme du cédant, ce qui a lui a permis de bien connaître le troupeau avant la reprise. En tant qu'employeur, le SR lui a aussi facilité les choses dans son parcours à l'installation : "j'ai pu me libérer pour les journées de formation"

Regroupement de 2 troupeaux laitiers 

Depuis 1 an et demi, les  associés ne chôment pas.  Car du jour au lendemain, l'exploitation s'est retrouvée avec deux sites de production laitière, ce qui a impliqué une double traite pendant plus d'un an, en attendant la mise en service d'un double robot, début avril 2023. "Pendant 3 mois, durant les travaux, il a même fallu que je traie les brunes dans une salle de traite de concours mobile ! ", explique Yannick Rothureau, bien soulagé que le robot soit entré en fonctionnement. 

Le Gaec a désormais regroupé les deux troupeaux, de brunes et de prim'holstein. Pour les loger, il a agrandi de moitié la stabulation. Il est passé d'un système logettes paillées en système tout lisier, avec des logettes équipées de matelas saupoudrés de poussière de carton broyé. Un nouveau bureau de Gaec, surplombant la stabulation, a aussi été aménagé. Des investissements qui se montent à 600 000 euros (y compris l'aménagement de la fosse).  

Au sein du Gaec, Romain Avrillon est responsable, avec Yannick Rothureau, du pôle laitier.  "On se connaissait depuis longtemps, mais il fallait qu'on apprenne à travailler ensemble, souligne le jeune associé. On a pris l'habitude se retrouver pour faire le point chaque jour après le déjeuner ". Chacun a ses spécificités : Romain suit la reproduction des génisses, Yannick, celle des vaches. La sélection génétique est axée sur le troupeau de brunes : "nous allons faire des semences sexées sur les brunes pour avoir des femelles et augmenter progressivement la part de brunes dans le troupeau, explique Romain Avrillon. Le troupeau prim'holstein que nous avons repris a, lui aussi, un niveau génétique intéressant et a l'avantage de nous apporter du litrage".

Dans un quotidien très chargé, le jeune homme trouve le temps de s'investir dans les concours. Le Gaec Rothureau sera à nouveau doublement représenté cette année à Festi'élevage. En brunes. Et en blondes. 

 

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois