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Bientôt une loi pour protéger les prix aux producteurs

Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA, en déplacement à Angers, vendredi 12 janvier, est revenu sur les conclusions des Etats généraux de l’Alimentation.

© AA

« Un changement de cap a été annoncé », constate Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA au sujet la répartition de la valeur dans les filières agricoles. Dans le cadre de la tournée régionale organisée par la FNSEA, le responsable était à Angers, vendredi 12 janvier. Lors des conclusions des Etats généraux de l’alimentation, le gouvernement a donné une nouvelle orientation politique sur les règles commerciales. D’une logique de prix bas aux consommateurs, « on passerait à une logique de protection des prix aux producteurs ».

Pour rappel, selon les annonces du Premier ministre lors des conclusions des EGA, le seuil de revente à perte (SRP) devrait être rehaussé de 10 % pour les produits alimentaires et les promotions des produits alimentaires seront limitées à 34 % de la valeur du produit. Autres mesures : une clause de renégociation des contrats plus réactive et une définition des prix abusivement bas plus stricte. « Si toutes ces mesures sont bien prises en compte, les prix aux producteurs devraient être mieux protégés », note Patrick Bénézit. La nouvelle législation devrait être déposée à l’Assemblée nationale fin janvier.

En attendant, malgré la signature de la charte sur les bonnes pratiques en novembre dernier, les négociations commerciales ne se déroulent pas sous les meilleurs auspices. « La GMS n’est pas encore entrée dans la logique de prise en compte des coûts de production. Elle reste braquée sur les prix des cours du marché », explique Brice Guyau, secrétaire général de la FRSEA Pays-de-la-Loire.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 19 janvier 2018.

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