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Investissement
Biner pour préserver la qualité de l’eau

Une bineuse à la Cuma La Béconnaise. Son tout dernier investissement. La Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire a organisé une journée d’information sur le désherbage mécanique du maïs au Gaec Moiron au Louroux-Béconnais. L’occasion de présenter ce nouveau matériel arrivé le vendredi 7 juin à la Cuma.
La Cuma a fait ce choix  “à cause de la zone de captage des Chaponneaux”, explique Gaëtan Vitour, le président. Quatre agriculteurs adhérents de la Cuma sont concernés par la zone de captage. Certains, soumis aux MAET (Mesures agroenvironnementale territoriales) sont tenus de réduire l’usage de produits phytosanitaires.

Prendre les devants
Au total, six agriculteurs se sont engagés dans ce matériel. Parmi eux, trois ne sont pas concernés par la zone. Comme Michel Vitour, éleveur au Louroux-Béconnais. Pour lui, il s’agit d’un investissement de long terme :  “Avec  Écophyto 2018, on pourra de moins en moins utiliser de produits phytosanitaires. Je préfère prendre les devants plutôt qu’on me l’impose”, explique l’agriculteur.   Pour que le matériel soit rentable, les agriculteurs ont fait le choix d’adapter dessus un fertiliseur d’azote. “Cela nous a permis d’engager plus d’hectares”, explique le président de la Cuma. Les adhérents cherchent encore des agriculteurs intéressés. “Nous pouvons aller jusqu’à 150 hectares.” Autre facteur déclencheur à l’achat : l’aide PVE (Plan végétal  pour l’environnement). “La bineuse avec le fertiliseur a coûté 11 250 €.” L’aide PVE représente 40 % de la bineuse uniquement soit près de 3 800 €.  “Cela revient à 12 € par hectare, note Sébastien Legout, du Gaec Moiron. Avec de nouveaux agriculteurs, cela peut descendre à 8 €.” Pour le moment, seul l’éleveur a testé le nouvel outil de désherbage mécanique. “À cause d’un mauvais réglage, je n’ai pas bien réussi mon premier passage dans une de mes  parcelles de maïs, qui se situe juste à côté du captage.” Des débuts difficiles qui s’améliorent. “C’est une autre façon de travailler”, s’accordent les agriculteurs.    

H.R.
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