Aller au contenu principal

Bio : encore une croissance à deux chiffres en 2017, les importations restent élevées

© V.Marmuse-CAIA

La valeur des achats des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique a atteint 8,3 milliards d’euros en 2017, en croissance de près de 17 % par rapport à 2016. « L’ensemble de la consommation est à la hausse », s'est félicité Gérard Michault, président de l’Agence bio, lors d’une conférence à Paris le 1er juin. Il y aurait dans l'assiette bio des Français une majorité de produits issus de France. Ces derniers représentent en effet 69 % du marché. « Le vin, les œufs, le lait, la viande, la boulangerie… sont massivement représentés, avec des parts à plus de 90 %, indique Gérard Michault. D'autres secteurs font appel à davantage d’importations, comme les produits de la mer ». Néanmoins, 31 % des produits bio consommés en France étaient importés en 2017, contre 29 % en 2016. L'Agence bio énumère plusieurs raisons de cette progression. D'abord, un phénomène conjoncturel, comme pour le lait. « Les conversions de 2016 n’étaient pas encore disponibles sous forme de produits laitiers certifiés, et la météo particulièrement sèche a pénalisé la production », décrit Gérard Michault. Il soulève également une hausse de la demande en produits exotiques qui, par définition, viennent souvent d’ailleurs. L'Agence bio espère réduire les achats extérieurs des produits cultivables en France. « Cela fait partie des objectifs du plan ambition 2022 », conclut Gérard Michault.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois