Aller au contenu principal

Moisson
Blé : les choses sérieuses ont commencé

Colza, orge et maintenant blé  : le Gaec des Deux frontières enchaîne les chantiers à un rythme soutenu. Reportage à La Cornuaille.

Battage du blé tendre, mercredi 21 juillet à La Cornuaille, dans l'exploitation de Jean-Maurice Dupont et ses associés.
© AA

« En 7 jours on a dû faire 120 ha entre notre exploitation et celle de notre voisin », calcule l'éleveur Jean-Maurice Dupont, associé avec Thierry Rouesne et son fils Antoine Dupont, installé récemment. Ce mercredi 21 juillet, Antoine est aux commandes de la nouvelle moisson batt', achetée d'occasion en copropriété avec le voisin céréalier. Il a moissonné jusqu'à 3 heures du matin la veille.
« Avoir ce matériel pour toutes nos surfaces est confortable, apprécie Jean-Maurice Dupont. Avec les aléas climatiques auxquels nous sommes confrontés, il faut pouvoir réagir rapidement ! ». La machine avale une parcelle de 10 ha de blé tendre, avec pas mal de dénivelé, où a été implanté un mélange de deux variétés, Chevignon et Absalon. Avant même le travail terminé, l'éleveur sait déjà que le rendement sur le terrain va être inégal : « globalement, c'est la réserve utile en eau qui fait le rendement, et on observe des variations assez importantes au sein même des parcelles ».

« globalement, c'est la réserve utile en eau qui fait le rendement, et on observe des variations assez importantes au sein même des parcelles ».


Entre 60 et 65 qx/ha
Sur les 30 premiers ha de blé de moissonnés (sur 55 à effectuer), le rendement se situe, chez Jean-Maurice Dupont, autour de 60-65 quintaux/ha dans les terres « qui ont pas mal souffert du manque d'eau au printemps », avec même certaines parcelles à moins 60 qx/ha. Dans les terres plus fortes, l'agriculteur escompte un rendement plus proche de 70 quintaux/ha.
« Pour notre exploitation, c'est satisfaisant. Sachant que l'humidité hivernale a minimisé le nombre de pieds, puis a été suivie d'une phase sans eau au printemps. Une chose est sûre, si nous n'avions pas eu d'eau en juin et juillet, c'était la catastrophe annoncée. On peut juste regretter que cette eau soit arrivée 15 jours trop tard. Le blé a eu du mal à certains endroits à se remettre du stress hydrique du printemps. ».
Au Gaec des Deux frontières, tout le blé tendre de l'exploitation est vendu, dont une partie avant récolte. Concernant la qualité, pas de souci à se faire, les PS se situent entre 78 et 80, et la protéine, entre 11,5 et 12. La paille est belle aussi. Pressée à l'aide du matériel de la Cuma de La Cornuaille, elle sera gardée pour les besoins des productions animales, les vaches laitières et deux poulaillers label.
Quant aux autres récoltes, elles ont donné satisfaction : 70 qx/ha pour l'orge, qui est conservée pour l'alimentation animale et 40 qx/ha pour le colza, qui est commercialisé. La féverole, qui va être récoltée très prochainement, s'annonce assez prometteuse aussi, de même que les maïs.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Plus de 110 éleveurs étaient présents à la réunion du Lion d'Angers.
Salle comble au Lion d'Angers

FDSEA, JA, Chambre d'agriculture et GDS organisent des réunions d'information sur le contexte sanitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois