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Agroforesterie
Bois raméal fragmenté (BRF), un moyen de fertiliser la terre

Le Gaec du Buisson a opté pour les techniques culturales simplifiées.

À l’aide d’un ramasseur broyeur de branche, les rameaux de bois sont transformés en BRF.
À l’aide d’un ramasseur broyeur de branche, les rameaux de bois sont transformés en BRF.
© AA

Le Gaec du Buisson, à Trémentines, a ouvert ses portes aux agriculteurs pour présenter son projet d’agroforesterie*. Sur une parcelle de 16 hectares, les trois frères
agriculteurs Luc, Noël et Jean-Pierre Métayer, ont décidé d’implanter des arbres.  “Depuis 2003, on ne laboure plus, on est passé en semis direct. L’agroforesterie, c’était une suite logique dans les techniques culturales simplifiés”, explique l’un d’entre eux. “On a 39 arbres par hectare, on les a plantés cet hiver”. Les arbres sont alignés tous les 30 mètres. Un intervalle pour ne pas empêcher le passage des machines. Entre chaque arbre, il y a un espace de six mètres. Sur cette parcelle, une partie sert à l’élevage. Sur l’autre, on y cultive du maïs.
L’orientation des lignes est importante. “Des lignes nord-sud permettent un ensoleil-lement équilibré”, explique Samuel Legrais, accompagnateur de projet d’agroforesterie à Mission bocage.

Fertilisation du sol
L’objectif de ce projet : “Produire du bois d’œuvre et du BRF (Bois raméal fragmenté)”, souligne Samuel Legrais. “Une moitié des arbres plantés sera destinée à du bois d’œuvre. L’autre moitié sera constituée d’arbres têtards”. Coupé à la tête à 3,5 mètres, l’arbre têtard ne gêne pas la mécanisation sur la culture agricole. La taille en têtard permet de couper les cimes. “Ces rameaux, une fois déchiquetés, deviennent du BRF”. Ce dernier a une fonction agronomique. Répandu sur le sol, il favorise la vie minéralogique et biologique. Il améliore la structure et fertilise le sol. Autre avantage : il permet la rétention d’eau. Il retient 350 litres par m2.
L’implantation d’arbres sur une parcelle ne se fait pas à la légère. Les essences doivent être adaptées au milieu. “Soit en faisant un diagnostic local des essences avoisinantes, soit en prenant connaissance du sol”. Au Gaec du Buisson, douze essences ont été choisies : chênes, cornier, poirier, alisier torminal, merisier, noyer hybride, tilleul, châtaignier, charme, boulot, érable champêtre et frêne.

Hélène Rongier


*Lors d’une journée technique organisé par Mission bocage et l’association Base (biodiversité, agriculture, sol et environnement).

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