Aller au contenu principal

Bovins : faire les bons choix pour ­passer la crise

Au cours de la session qui se déroulait à la ferme expérimentale de Thorigné-d’Anjou, lundi 19 septembre, la Chambre d’agriculture s’est penchée sur la filière bovine du département.

Pascal Gallard, président du pôle élevage CA 49 ; Pierre Bessin, directeur de la DDT ; François Beaupère, président de la Chambre d’agriculture ; Bertrand Galisson, conseiller CA 49 en viande bovine et François Battais, conseiller CA 49 en lait.
Pascal Gallard, président du pôle élevage CA 49 ; Pierre Bessin, directeur de la DDT ; François Beaupère, président de la Chambre d’agriculture ; Bertrand Galisson, conseiller CA 49 en viande bovine et François Battais, conseiller CA 49 en lait.
© AA

Réfléchir à l’adaptation des exploitations ligériennes à la crise, tel était le but de la session de la Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire qui se déroulait à la ferme expérimentale de Thorigné-d’Anjou, lundi 19 septembre. Au cœur du débat, la crise bien sûr mais aussi les réponses à apporter et les erreurs à ne pas commettre pour que les éleveurs puissent se dégager un revenu raisonnable.

L’extension : pas ­forcément une solution
Résumant plusieurs années de collecte de données et d’expérimentation, l’intervention de François Battais, conseiller à la Chambre d’agriculture, sur la production laitière a mis en évidence qu’il n’y a « pas de réelle économie d’échelle avec plus de volume produit par exploitation. Le gain de productivité par travailleur en augmentant le volume est aussi très restreint ». Pour avoir un repère plus intuitif, le conseiller préconise de se limiter à 50-55 vaches par UTH. « Au delà, il devient difficile de suivre correctement le troupeau. En moyenne, le revenu par UTH n’est pas non plus augmenté », continue François Battais. Dans la continuité, les deux conseillers, François ­Battais pour le lait et Bertrand ­Galisson pour la viande bovine, ont insisté sur la nécessité de ne pas se précipiter dans l’investissement. « Il ne faut pas essayer de faire en 15 ans ce que nos parents ont fait en 30 », commente François ­Battais qui conseille la modernisation des bâtiments plutôt que la construction de nouvelles structures. « Une installation avec la volonté de construire un nouveau bâtiment, ça ne passe pas », explique Bertrand ­Galisson, avant de rappeler que les performances des bâtiments chez les bovins « n’ont pas eu de progrès significatifs comparés aux autres élevages ». Investir dans de telles structures est donc, pour lui, un choix qui doit se faire après mûre réflexion et seulement si le besoin s’en fait réellement ressentir.

 

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 23 septembre 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 

Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château…

Le nouveau bâtiment de 1 700 m2 mesure 18 m de large.
Un bâtiment neuf de 1 700 m2
Le groupement volailles de Terrena soutient la construction nouveaux bâtiments. Témoignage de Nicolas Ramond, qui dispose d'un…
A Bellême dans l'Orne, les FDSEA et les JA ont organisé une manifestation symbolique vendredi, pendant pendant qu'Emmanuel Macron était à Belém, au Brésil.
Un jour c'est oui, le lendemain c'est non
En moins d'une semaine, le président de la République s'est tour à tour déclaré « plutôt positif » au traité UE…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Débats et perspectives : la FDSEA 49 accueille Julien Denormandie

La FDSEA 49 organise un événement majeur le 20 novembre prochain : le syndicat accueillera l'ancien ministre de l'Agriculture…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois