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Élevage
Brunes : le concours interrégional se déroulera à Chemillé en 2011

Entre 60 et 70 animaux de Bretagne, Pays de la Loire, et Normandie représenteront la race au concours .

Thierry Lore, président du Syndicat brunes 49, ici au premier plan, va laisser ce poste à un autre éleveur dans quelques jours pour s’investir au niveau de la Fédération Brune Ouest.
Thierry Lore, président du Syndicat brunes 49, ici au premier plan, va laisser ce poste à un autre éleveur dans quelques jours pour s’investir au niveau de la Fédération Brune Ouest.
© AA

En septembre 2011, le concours interrégional brunes se déroulera lors du Festival de l’élevage de Chemillé. « Pour la brune de l’Ouest, c’est un événement majeur », se réjouit Thierry Lore, président du syndicat de Maine-et-Loire. Entre 60 et 70 animaux des Pays de la Loire, de Bretagne et de Normandie devraient participer au concours. Dans l’Ouest, on compte 3 500 vaches brunes contrôlées sur les 18 000 en France. La race est structurée en trois grandes régions : l’Est, le Sud (Aveyron, Cantal) et l’Ouest. « L’Ouest est maintenant reconnu et représentatif au sein de la race, poursuit Thierry Lore. Nous ne sommes plus seulement acheteurs d’animaux mais aussi géniteurs ».  Les éleveurs, qui s’employaient jusque-là à construire leurs troupeaux, ont à présent des génisses à vendre.Les éleveurs de Maine-et-Loire participent à de nombreux concours : l’interrégional de Béré (Châteaubriant) en 2009, où11 animaux angevins étaient présents, celui de Saint-Brieuc qui aura lieu le 30 mai prochain, mais aussi, le Space de Rennes,  le Sommet de l’élevage de Cournon, et bien sûr le départemental de Chemillé : 31 brunes  en 2009, 40 brunes espérées en 2010, avec, souhaite le syndicat, de nouveaux éleveurs à participer.Le syndicat brune 49 tenait son assemblée générale jeudi 18 mars, à La Quantinière, en même temps que le syndicat jersiais (lire ci-dessous). Une première pour ces deux races aux petits effectifs, regroupées dans le même OES, et qui ont pu débattre l’après-midi, autour d’un thème de réflexion commun (les coûts alimentaires), développé par un nutritionniste, AlainPerrard. Cette nouvelle organisation a permis de réduire les coûts. Le directeur de l’EOS BGS (génétique brune et jersiaise), Olivier Bulot, s’était déplacé pour cette double assemblée. « Avec le prix du lait actuel, beaucoup d’éleveurs s’intéressent à la race brune pour valoriser leur production, expliquait-il. Compte tenu des taux, les brunes réalisent une plus-value de 30 à 50 euros par 1 000 litres. » Entre autres qualités, la brune est appréciée des éleveurs pour sa rusticité, sa longévité et son tempérament docile.

S.H.

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