Aller au contenu principal

Catherine, éleveuse de chèvres et associée à part entière

A l’EARL la Bertinerie, Catherine Gervais élève 300 chèvres et 40 vaches allaitantes. Depuis 1995, elle travaille en binôme avec son mari, Jacques Gervais.

Catherine Gervais travaille en binôme avec son mari Jacques Gervais. Ensemble, ils élèvent des chèvres et des vaches allaitantes, à Somloire.
Catherine Gervais travaille en binôme avec son mari Jacques Gervais. Ensemble, ils élèvent des chèvres et des vaches allaitantes, à Somloire.
© AA

« Mener sa barque comme on l’entend ». C’est ce qu’apprécie Catherine Gervais dans son métier d’agricultrice. à Somloire, elle est associée avec son mari en EARL depuis 2008. « En réalité, je travaille sur l’exploitation depuis l’installation de Jacques en 1995. Au départ, j’étais conjointe collaboratrice. » Pour une meilleure reconnaissance, « et aussi une meilleure retraite », elle a passé un diplôme agricole pour s’installer avec le statut d’agricultrice.


Parrainée par d’autres éleveurs caprins
Les 2 époux élèvent 300 chèvres alpines et 40 vaches  limousines. « Nous avons repris la suite de mes parents. » A l’origine, l’exploitation produisait du tabac et de la viande.
« J’ai fait confiance en mon mari. Pendant sa formation, il a visité des élevages caprins et a pensé que cette production pouvait nous correspondre. » Un choix qu’ils ne regrettent pas, grâce au soutien d’autres agriculteurs.  « Dès qu’on avait une question, on pouvait compter sur eux. Une sorte de parrainage », se souvient Catherine Gervais.
Alimentation, suivi de troupeau, vêlages, pose des clôtures... Au sein de l’exploitation, « nous travaillons beaucoup en binôme. Toutes les décisions sont prises ensemble. » Exception faite pour les travaux des cultures réservés à son mari, Jacques Gervais.

Un meilleur confort de travail
En 2017, l’EARL a agrandi le troupeau de chèvres, passant de 170 à 300. Pour cela, le bâtiment a été agrandi. L’alimentation a été automatisée grâce à un Dac et la salle de traite remplacée. « Nous avons gagné en confort de travail. » L’objectif aussi, réduire le troupeau de vaches allaitantes, tout en le conservant : « les 2 productions sont complémentaires. Les vaches ont les refus des chèvres. Nous avons des prairies dans les coteaux que seules les vaches peuvent valoriser... »

Passer du temps à l'extérieur aussi

Aujourd’hui, l’EARL la Bertinerie a atteint un rythme de croisière. « On a beaucoup donné pour l’entreprise. Maintenant, on a envie de penser un peu plus à nous. »
Etre agricultrice n’est pas de tout repos. Comment sera la conjoncture ? La météo sera-t-elle favorable ? L’élevage aura-t-il des problèmes sanitaires ? « On est perpétuellement en train de se poser des questions. Travailler avec du vivant peut parfois être compliqué. En période de maladies, il faut prendre des décisions dures. Et vite. Sinon, ça ne pardonne pas. » Pour souffler, Catherine Gervais a besoin de passer du temps à l’extérieur. « On a besoin de coupure pour mieux revenir. » Sportive, l’agricultrice pratique le vélo de course, la marche et le basket. « Et je donne des cours de chant en école de musique. » Ces temps lui permettent de se « rebooster ».

H.R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Employée actuellement au Domaine Thibault Stephan au Puy-Notre Dame, Caroline Tourlouse porte un exosquelette au quotidien pour les travaux de la vigne.
Grâce à l'exosquelette, elle peut continuer son travail dans les vignes

Salariée viticole, Caroline Tourlouse a investi dans un exosquelette Exoviti. Un équipement qui lui a permis de reprendre le…

265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Après la banque,
le choix de l'élevage
Après une première carrière  en tant que conseiller bancaire, Geoffroy Barillé a décidé de revenir en 2022 sur l'élevage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois