Aller au contenu principal

Cérience mise sur les aptitudes pour recruter des saisonniers

Depuis plusieurs années, Cérience favorise les méthodes de recrutement par simulation pour trouver du personnel. Le semencier de Beaufort-en-Anjou cherche 40 saisonniers pour le mois de juin.

© anjou agricole

« Il y a dix ans, j'avais un paquet de CV sur mon bureau dans lequel je piochais pour recruter les saisonniers. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus compliqué de trouver du personnel », constate Ronan Moulinot. Le responsable adjoint du site de Cérience, à Beaufort-en-Anjou a pourtant besoin de 40 personnes pour le mois de juin, correspondant à la première vague de récolte des semences (potagères et céréales). « Pour la réception des semences de maïs, j'ai besoin de 66 personnes supplémentaires », précise-t-il. Au plus fort de l'activité, le site emploie 130 personnes.

Groupement d'employeurs

Pour conforter son besoin de main-d'œuvre, le semencier s'appuie déjà sur le groupement d'employeurs Forval, qu'il a d'ailleurs contribué à créer en 1998. « Embauchés par Forval en CDI, les saisonniers effectuent des missions de plusieurs mois sur notre site, décrit Sandra Deschamps, chargé de mission ressources humaines chez Cérience. C'est une solution pour ceux qui souhaitent sécuriser leur emploi sur toute l'année ». Au gré des phases de recrutement, des saisonniers intègrent le personnel de Cérience, comme par exemple Anthony Caillet, récemment embauché.

Logique et concentration

Malgré cela, Cérience a toujours besoin de personnel complémentaire en période haute de travail. Depuis quelques années, la filiale du groupe Terrena, a donc décidé de modifier son processus de recrutement, en s'appuyant sur les MRS (méthodes de recrutement par simulation). En partenariat avec Pôle emploi, le semencier a établi  des tests visant à déceler chez les candidats certaines aptitudes nécessaires au travail sur le site industriel. « Logique, rigueur, réactivité et surtout concentration car il faut rester attentif tout au long de la journée », résume Ronan Moulinot. Selon le responsable adjoint, la méthode fait ses preuves. « Plutôt que de se focaliser sur un CV et sur une formation en conduite d'installation de production - dont les diplômés ne sont pas assez nombreux - je m'attache aux aptitudes qui prévalent sur l'expérience. La formation est assurée en interne». Ronan Moulinot a ainsi embauché une vétérinaire, un jongleur et un maçon par exemple.

Site industriel

Ces tests sont complétés par une visite de l'usine et un entretien « pour mesurer la motivation du candidat ». « Certains n'ont pas conscience que Cérience est un site industriel, avec un process industriel, de la réception de la graine à son conditionnement, en passant par son nettoyage, souligne Ronan Moulinot. Et nous avons la particularité de travailler avec du vivant. Nous avons donc des contraintes supplémentaires pour conserver et livrer un produit conforme à nos clients. Malheureusement, nous avons constaté la méconnaissance de la population, même locale, de notre activité. Nous ne réceptionnons pas uniquement des graines».

Job dating

Pour combler ce déficit d'image, outre la promotion dans les établissements de formation du secteur, Cérience a lancé en 2022 des journées "Trouve ton job" pour pourvoir les postes de saisonniers. Et a renouvelé l'expérience les 11 et 12 mai dernier. Sans prise de rendez-vous, les candidats pouvaient venir spontanément déposer leur CV au siège de l'entreprise. «Sur place, ils ont l'occasion d'échanger avec des salariés, des responsables d'équipe et un des responsables de l'usine, ajoute Sandra Deschamps. Et de découvrir la multiplicité des postes à pourvoir : opérateur de ligne, cariste, manutentionnaire, conducteur de ligne,... ».

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Plus de 110 éleveurs étaient présents à la réunion du Lion d'Angers.
Salle comble au Lion d'Angers

FDSEA, JA, Chambre d'agriculture et GDS organisent des réunions d'information sur le contexte sanitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois