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A chacun son salon

Au Salon de l’agriculture, à Paris, l’Anjou a toute sa place cette année. Entre les concours, le stand du Conseil général, celui de la Région, l’agriculture angevine est à l’honneur.

Les visiteurs ont pu découvrir l'Anjou grâce au stand du Conseil général au hall 7.2
Les visiteurs ont pu découvrir l'Anjou grâce au stand du Conseil général au hall 7.2
© AA

Promouvoir l’agriculture angevine. Tel est le leit- motiv des Angevins présents au Salon de l’agriculture de Paris, du 22 février au 2 mars. Mais chacun à sa manière.

Pour le Conseil général, qui avait un stand dans le hall des régions du salon, l’objectif est de “mettre en avant la notoriété de l’agriculture, la qualité et la diversité des produits proposés mais aussi développer le tourisme”. Pour cela, le Conseil général a tout prévu : animations, dégustations... Entre autres, un quizz à la Question pour un champion réalisé par la Chambre d’agriculture. Les Parisiens sont ravis et repartent avec un guide pratique des activités touristiques du département. Au total, 5 000 visiteurs auront fréquenté le stand de l’Anjou tout au long du salon, estime le Département.

 

Angélys gagne du terrain

Parmi les dégustations, celle de la poire Angélys. Sylvain Brault, président de l’association des producteurs de la variété et arboriculteur à Brissac-Quincé en fait la promotion auprès des Parisiens. Après dix ans de commercialisation, la poire a trouvé son marché, explique-t-il. “Nous relançons les plantations”, se réjouit l’agriculteur. L’objectif : 10 hectare par an. Même si la poire est d’origine angevine, des producteurs étrangers commencent à la cultiver comme en Italie ou en Nouvelle-Zélande.

Autre produit mis en valeur, la viande Maine-Anjou au stand Pays de la Loire. “Pour nous, le salon, c’est l’occasion  de promouvoir notre AOC et la race en général”, relève Christian Douet, président de l’association des éleveurs de rouges des prés. “Grâce à l’AOC, on tire la race vers le haut.” Et elle commence à faire des émules. “Un syndicat de race vient d’être créé en Allemagne”, se félicite l’éleveur. Finalement, pour les éleveurs, le concours national “n’est que la cerise sur le gâteau.”

L’agriculture angevine, c’est aussi la viticulture.  Le domaine des Acacias, de Tigné, proposait des dégustations de Coteau du Layon. “C’est une première pour mon mari et moi, explique Linda Percher, qui s’occupe de la commercialisation du vins. “Je fais la promotion de notre vin mais aussi de notre territoire. C’est l’occasion d’expliquer aux gens qu’il y a des choses à faire en Anjou. Comme le week-end Translayon.”

 

Promotion des races

Vivien Piou, éleveur de normandes à Botz-en-Mauges, participe au Salon avant tout pour les concours. Et il est ravi des performances de ses animaux présents. “Aubade a fait un premier prix de section et un prix meilleure laitière. Sa fille  First Lady a fait un 3e prix de section.” (voir ci-dessous). Ce qu’il aime, c’est l’ambiance du salon. Rencontrer les autres éleveurs et pouvoir se comparer. “Dans le Maine-et-Loire, la race n’est pas si répandue, et notre travail est respecté.” Autre race, autre résultat. Le représentant du Maine-et-Loire pour la  prim’holstein, Hervé Fourny, venait pour la première fois au salon. Sa vache Etolle GB a terminé 4e de sa section.  “Le niveau est très élevé, c’est impressionnant de voir des animaux pareils”, reconnaît l’éleveur. Dans sa section, elles étaient huit. “Je suis satisfait pour une première participation. Elle finit dans le haut du classement.” Et surtout l’éleveur avoue y “avoir pris goût” et espère d’ores et déjà revenir.

En ovins, l’éleveur de la race rouge de l’ouest, Francis Charbonnier, s’est distingué au concours. Un de ses moutins a remporté le prix de championnat. Grâce au salon, il a noué des contacts avec des acheteurs étrangers de Belgique et du Maroc.

Au salon, il y a aussi les habitués comme Bernard Gaborit. L’éleveur de jersiaises vient au salon depuis 30 ans et y a emmené sa première vache il y a 20 ans. Pour lui, le salon n’a plus le même intérêt. “Avant, c’était vraiment un lieu de rencontre entre éleveurs, on revenait avec
70 adresses. Aujourd’hui, c’est un salon grand public. On est présent avant tout pour faire connaître la race.” Comme le remarque Jean-Laurent Jubin président de l’OS jersiais, “C’est la seule semaine où l’on parle de l’agriculture, alors on se doit d’être présent.”

 


H.R.

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