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Maïs 2022
Chantiers précoces, faibles rendements

Alors qu’août n’était même pas commencé, les ensileuses sont entrées en action en Maine-et-Loire. Comme à Saint-Macaire en Mauges, chez l’éleveur laitier Freddy Grasset.

 

Chantier d’ensilage réalisé par l’entreprise Batardière, vendredi 29 juillet à Saint-Macaire-en-Mauges.
© Simon Grasset

Vendredi 29 juillet, Freddy Grasset a fait ensiler les 13 ha de maïs qu’il prévoit cette année pour son troupeau laitier. Ce maïs avait été semé fin avril : « nous avons été embêtés par quelques attaques de corbeaux, mais à part cela, la plante avait bien levé ». La canicule a compromis la suite de la culture, à tel point que « la fleur mâle est sortie, mais pas la fleur femelle », a constaté l’agriculteur. Sans épi, avec des feuilles desséchées au pied et brûlées en hauteur « comme si elles étaient passées au four », l’éleveur a décidé de ne pas attendre pour récolter. « La journée du 18 juillet, avec 40 °C et du vent, avait fini de tout dessécher ! ».
L’exploitation ne dispose pas d’irrigation. Le maïs a été semé en sols sablo-limoneux, sur un précédent de prairie temporaire de 18 mois en RGI, sur 11,5 ha et sur une parcelle de RGA de 7 ans, sur 1,5 ha.


5 à 6 tonnes de MS/ha
« La culture a été similaire sur les deux parcelles. L’ensilage est estimé entre 5 et 6 tonnes de matière sèche/ha, contre 10 à 11 t MS/ha quand tout va bien et 14 t en 2021, année exceptionnelle par l’apport d’eau  », note l’agriculteur. Dans ce contexte séchant, il observe que la préparation du sol peut faire la différence : « sur 2 à 3 ha, où j’avais décompacté le sol l’an dernier, je constate que mon maïs est un peu mieux enraciné. Si c’était à refaire, je n’aurais pas labouré comme je l’ai fait cette année, mais j’aurais décompacté ». La densité de semis était de 88 000 à 90 000 pieds/ha sur la grande parcelle et de 83 000 sur la plus petite. « J’ai remarqué que là où les corbeaux avaient attaqué la parcelle, les brins étaient clairsemés et beaucoup plus beaux. L’an prochain, je pense que je dé-densifierai au semis ».  


Pas d’épi dans l’ensilage
Cette année revêt un caractère inédit : « c’est la première fois que l’on ensile aussi tôt et surtout sans épi », souligne Freddy Grasset. « Sans épi, on manque de repères. La difficulté a été de juger du bon moment pour ensiler. Le risque était qu’il reste trop de sève et qu’il y ait une perte de jus dans le silo. Au final, l’ensilage n’a pas juté. Nous avons fait une coupe la plus fine possible, pour aider au tassement, et nous n’avons mis ni paille ni conservateur. »

 

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