Aller au contenu principal

Agri bio
Cherche volontaires pour produire bio

Pour répondre aux besoins croissants du marché, la filière doit trouver de nouveaux producteurs.

De gauche à droite, Gérard Bernier, producteur de légumes bio en Anjou, Christophe Cardet, technicien maraîchage du CDDL, Benoît Van Ossel, 
le directeur des Coteaux Nantais, Gaëlle Mathieu-Khone de Biocoop, Antoine Lemaire, de Biolinéaires et Serge Mautouchet, président de 
Bio Centre.
De gauche à droite, Gérard Bernier, producteur de légumes bio en Anjou, Christophe Cardet, technicien maraîchage du CDDL, Benoît Van Ossel,
le directeur des Coteaux Nantais, Gaëlle Mathieu-Khone de Biocoop, Antoine Lemaire, de Biolinéaires et Serge Mautouchet, président de
Bio Centre.
© AA

Victime de son succès, la filière bio fait face à un déficit de production. Avec 50 % de produits importés et une demande du marché forte qui s’intensifie, il faut développer la production. Une évolution qui passe par une accélération du nombre de conversions. « C’est un moment de réflexion très riche pour l’entreprise. La conversion permet de faire un point sur sa vie professionnelle et d’envisager l’avenir », note Christophe Cardet, technicien maraîchage du CDDL (Comité départemental de développement légumier), lors de la conférence organisée au Sival par Brio, association des Interbio régionales. La conversion comprend des étapes à la fois techniques et économiques « Le point fondamental de cette démarche en production biologique reste la mise en marché. La fertilité du sol est également primordiale. La rotation des cultures permet ainsi de répondre à la pression des ravageurs », poursuit le technicien.

Se faire épauler
Pour franchir le pas, Gérard Bernier, producteur de légumes en Anjou a pu s’appuyer sur une association. « Ma conversion en bio date de 2000, se souvient-il. J’ai rejoint Bio Loire Océan qui regroupe des producteurs des Pays de la Loire qui m’ont épaulé. En planifiant la production et en la regroupant, nous avons multiplié les volumes tout en veillant à diversifier la gamme avec des espèces adaptées pour de nouveaux marchés ». Pour accompagner le développement de la production, le réseau de magasins spécialisés bio, Biocoop, encourage l’approvisionnement local des points de vente. Il favorise la planification et les partenariats avec les organisations professionnelles. « Avec 30 % de croissance, le secteur des fruits et légumes est en plein essor au sein du réseau. De 7 000 tonnes aujourd’hui, il devrait passer à 22 000 tonnes en 2012 », précise Gaëlle Mathieu-Khone, de Biocoop. « Nous commercialisons les produits des exploitations dès la deuxième année de conversion au même prix que le bio ». Un réseau qui travaille en priorité avec les organisations collectives de producteurs. « Produire bio et voir plus loin, c’est avancer aux rythmes des hommes et de la nature. Pour répondre aux objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement (20 % des surfaces en bio en 2020), il est nécessaire de nous organiser en mettant en place des filières pour développer à la fois les circuits courts et les longs », concluait Serge Mautouchet, président de Bio Centre.

NOËLLE HUART

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois