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Choucas des tours : un long travail de comptage

L’assemblée générale de la FDGdon a été l’occasion de faire un zoom sur le choucas des tours. Une enquête est enclenchée en Maine-et-Loire pour appuyer une demande de dérogation afin de réguler l’espèce.

L’espace Longuenée a fait salle comble pour l’assemblée générale de la FDGDon (Fédération départementale de défense contre les organismes nuisibles), vendredi 28 avril à La Meignanne (Longuenée-en-Anjou).
L’espace Longuenée a fait salle comble pour l’assemblée générale de la FDGDon (Fédération départementale de défense contre les organismes nuisibles), vendredi 28 avril à La Meignanne (Longuenée-en-Anjou).
© AA

Plus petit que la corneille noire et que le corbeau freux, le choucas des tours se caractérise par sa nuque grise. Il est protégé depuis 2009. Il n’est donc possible ni de le piégier ni de le
tirer. En attendant, les dégâts occasionnés sur les cultures par cette espèce, qui vit en colonie, émoussent la patience des agriculteurs : « c’est une véritable catastrophe, a dénoncé Bertrand Saget, maire de Chazé-sur-Argos, lors de l’assemblée générale de la FDGdon. Il faut faire une demande nationale de déclassement de l’espèce, sans quoi on n’y arrivera pas ». Dans le but d’appuyer une demande de dérogation, depuis cette année, la FDGdon réalise un travail de terrain pour établir un état de la population de choucas des tours du département (effectifs, dynamique...). Il s’agit de répertorier tous les couples. Une enquête de grande ampleur qui se fait en partenariat avec la Chambre d’agriculture, la Fédération de chasse, la DDT, la FDSEA, la LPO. Un réseau d’observateurs, dont beaucoup de bénévoles, ont assuré la collecte des données pendant la période de nidification, du 10 mars au 15 avril. Une centaine de personnes a été formée pour cette mission. Au lever du jour et le soir avant le coucher du soleil, ils ont sillonné les rues de villages pour repérer les nids dans les cheminées des maisons, inspectant les châteaux et les églises qui abritent aussi beaucoup de nids. Une chargée de mission assure l’exploitation et la valorisation des données. Pour 2017, des zones prioritaires (dans le Nord-Est du département) et secondaires (au Sud du département) ont été définies.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 5 mai 2017.

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