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Revenu agricole
Chute du revenu agricole en 2013

Conséquence du retournement des marchés des grandes cultures et poursuite de la crise de l’élevage, le revenu agricole s’inscrit nettement en baisse en 2013.

Dans les exploitations d’élevage, le recul des volumes de la plupart des productions animales, conjugué à un maintien à haut niveau des coûts de  production, alimentation animale notamment, a pesé sur la rentabilité malgré une évolution favorable des prix.
Dans les exploitations d’élevage, le recul des volumes de la plupart des productions animales, conjugué à un maintien à haut niveau des coûts de production, alimentation animale notamment, a pesé sur la rentabilité malgré une évolution favorable des prix.
© Archives AA

A découvrir dans l'Anjou agricole du 20 décembre.

LE BILLET DE Emmanuel Lachaize, secrétaire général de la FDSEA 49.


Choix des mots et sens des chiffres

Pour notre catégorie socioprofessionnelle, la tradition veut que le ministre de l’Agriculture communique à chaque fin d’année les chiffres prévisionnels des revenus des agriculteurs. Seule notre profession publie régulièrement les comptes de l’agriculture, ce qui nous vaut un défilé de commentaires tous azimuts, du simple citoyen sur internet au journaliste spécialisé dans la presse écrite.
Après une année 2012 plutôt faste, la chute est rude. Les revenus agricoles français sont amputés de 18,7%. Cette diminution conduit à un phénomène inattendu : la situation des revenus revient à un niveau proche de la moyenne triennale 2000.En France, peu de secteurs tirent leur épingle du jeu. Seuls les viticulteurs et dans une moindre mesure, les producteurs de lait et l’arboriculture voient leurs revenus augmenter ou se stabiliser. Les producteurs de grandes cultures connaissent la baisse. L’élevage ne s’en sort pas tellement mieux. La volatilité des prix, la réduction de la valeur de la production agricole, le plafonnement des prix et les charges d’aliments du bétail expliquent ce triste constat de fin d’année. 
Les conclusions hâtives sont très dangereuses tant l’analyse des revenus globaux demeure un exercice difficile. La disparité des revenus par type de production reste forte. Globalement, l’écart entre les meilleurs revenus et les moins bons s’accroît chaque année. La communication de chiffres pose la question de leur fiabilité. En effet, les résultats 2012 des grandes cultures sont revus à la baisse de 15 400 euros, un an après leur publication. Est-il donc encore judicieux de présenter les comptes prévisionnels de l’agriculture dans un contexte très volatil.


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