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Comment recruter et gérer la main-d'œuvre agricole?

Pour sa journée dédiée au renouvellement des générations, mardi aux Ponts-de-Cé, JA49 a fait plancher ses partenaires et de jeunes étudiants sur la question du salariat agricole.

Comment faire face à mon quotidien d'agriculteur ? Qu'est-ce qu'une bonne relation entre un salarié et un employeur ? Quel salarié seriez-vous ? Autant de questions au centre de l'atelier proposé mardi après-midi par le syndicat des jeunes agriculteurs du Maine-et-Loire, dans le cadre de sa journée dédiée au renouvellement des générations. "Avant de vous installer, vous avez peut-être l'ambition de devenir salarié agricole", interroge Guillaume Séchet, vice-président JA49, face aux étudiants en deuxième année de BTS Acse du Campus de Pouillé. "Et quand vous étudiez des projets d'installation, prenez-vous en compte l'aspect main-d'œuvre dans vos conseils", complète-t-il s'adressant aux représentants des entreprises partenaires du syndicat.

Apprentissage du management

Face au manque de main-d'œuvre dans le secteur agricole, les exploitants auront tous besoin, à plus ou moins brève échéance, de salariés. "Gardez cela dans un coin de votre tête, suggère, Anthony Gallard, trésorier d'Elioreso-Anefa. N'hésitez pas à faire des formations complémentaires en management". "C'est certain que cela m'a manqué au début", reconnaît Thomas Humeau. L'arboriculteur de Morannes-sur-Sarthe-Daumeray (Morannes) a besoin de nombreux salariés, en particulier à la récolte. Et il fait face à des situations diverses, parfois surprenantes - comme un sit-in dans la cour de l'exploitation- qu'il doit savoir gérer. "Désormais, je sais prendre du recul, cela m'affecte moins, confie-t-il. Et j'ai une personne dédiée à la gestion des ressources humaines".

Assurer le renouvellement

Selon Clément Rousselot, éleveur à Orée-d'Anjou (Bouzillé), la fidélisation des salariés - difficile à recruter- passe par la convivialité instaurée par les associés du Gaec et la souplesse accordée dans la gestion du temps de travail. "L'important est leur envie de s'investir dans le collectif, déclare-t-il. Chacun a ses tâches, avec un référent spécifique par atelier, mais chacun doit pouvoir fournir un effort supplémentaire en cas de pointe de travail". Pour le recrutement, l'éleveur "s'adapte au profil" du salarié. "Nous misons sur les jeunes, notamment pour assurer le renouvellement des associés, témoigne Clément Rousselot. Moi-même, j'ai été apprenti puis salarié de l'exploitation avant de m'associer en 2015".

Prix à l'installation

En 2022, 540 installations ont été concrétisées dans les Pays de la Loire, dont 117 avec les aides. Afin de mettre en avant les parcours de ces jeunes agriculteurs, JA49 organise un concours. Cette année, le syndicat a reçu 13 candidatures pour le prix à l'installation. Soutenu par la Chambre d'agriculture, Groupama, le Crédit Agricole et AS49, ce prix a été remis mardi midi aux lauréats. Le couple de viticulteurs, Victor Robion et Anna-Laura Auron, a reçu le premier prix (lire aussi en dernière page), devant Claire Gaillard, éleveuse à Segré-en-Anjou-Bleu (La Ferrière de Flée) et Simon Martin, éleveur à Chemillé-en-Anjou.

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