Aller au contenu principal

Jersiaises
Compte à rebours pour le national jersiais

D’ores et déjà les éleveurs se préparent pour le concours national, en septembre, lors du Festival de l’élevage.

Une vingtaine de jeunes et d’éleveurs s’est retrouvée chez Bernard Gaborit pour une journée de formation animée par Philippe Derouet.
Une vingtaine de jeunes et d’éleveurs s’est retrouvée chez Bernard Gaborit pour une journée de formation animée par Philippe Derouet.
© AA

Cela fait une vingtaine d’années que la race jersiaise n’a pas organisé de concours national. Injustement considérée comme une “petite race”, du fait de sa taille et de son effectif en France, alors qu’elle est la deuxième race laitière au monde, très répandue au Danemark, berceau de la race, mais aussi dans l’hémisphère sud, la jersiaise prend, en France, du poil de la bête. Son effectif ne cesse de croître : + 10 % sur
un an, et ce, à effectif animal constant. C’est-à-dire que de plus en plus d’éleveurs optent pour cette vache rustique, aux taux de matière grasse exceptionnels et au potentiel de transformation hors pair, en remplacement de troupeaux laitiers plus répandus.

Soixante animaux jersiais
à Chemillé
« C’est donc le moment où jamais, estiment les organisateurs, de donner un coup de pouce et de faire connaître mieux encore cette race de vaches ». Et le concours national, qui se déroulera dans le cadre du Festival de l’élevage de Chemillé, en septembre prochain, en sera une belle occasion avec un effectif de soixante animaux jersiais, en provenance de toute la France.
Ce concours, le syndical départemental et l’Organisme de sélection jersiaises en peaufinent déjà l’organisation. C’est notamment dans cet objectif qu’une journée de formation a été organisée, la semaine dernière, sur l’exploitation de Bernard Gaborit. Philippe Derouet, technicien de l’OS, est intervenu sur le thème de la préparation des animaux. Pour l’écouter, une vingtaine d’éleveurs, du département, mais aussi de la Manche, des Deux-Sèvres, des Charentes… « Un concours se prépare bien en amont », indique le technicien. Première étape, le choix de l’animal, en fonction de sa morphologie et de sa production ». Viendront ensuite le dressage, la présentation des animaux, la manipulation. « Il y a des règles à respecter pour que le concours se déroule dans de bonnes conditions » : le lavage, la tonte des mamelles, de la tête, des oreilles... « Ce n’est pas du maquillage, mais l’envie de présenter de beaux animaux et de faire ainsi honneur à la race ». D’autant que, cette année, c’est un juge danois qui présidera aux destinées du concours national. Il reste donc quelques mois pour parfaire la présentation. Une prochaine journée est prévue en juin.

m. l.-r.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

Xavier Hurteau, Yannick Caillaud (président), Emeline Briault et Florie Bergeon (animatrice).
Anjou caprin génétique : une association est née

L'association Anjou Caprin Génétique vient d'être créée afin de financer les concours caprins organisés dans le cadre de Festi…

A Jarzé Villages, Patrice Maugour a perdu 4 ha de maïs ensilage et 0,5 ha de maïs semence à cause des choucas.
À Jarzé, le fléau des choucas

Les dégâts causés par les animaux sauvages sont un fléau récurrent pour les agriculteurs. Si les sangliers et les chevreuils…

Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois