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Conseil régional : soutien à l'agriculture

Durant sa dernière session, le Conseil régional a voté à l’unanimité un vœu proposé par la majorité régionale demandant à ce que l’Union européenne soit avant toute chose une Europe protectrice de nos agriculteurs face au Ceta et au Mercosur.

Lydie Bernard, vice-présidente du Conseil régional des Pays-de-la-Loire.
Lydie Bernard, vice-présidente du Conseil régional des Pays-de-la-Loire.
© Région

' Nos filières d’élevage sont aujourd’hui en effet en grande difficulté. Or, avec les traités de libre-échange avec le Canada et l’Amérique du Sud, les éleveurs de bovins et de porcs seront pénalisés par l’arrivée de produits plus compétitifs parce que cultivés ou élevés selon des normes moins exigeantes qu’en Europe en termes de qualité de l’eau, de l’air, de résidus de pesticides, d’utilisation d’hormones, d’activateurs de croissance et de bien-être animal. Ainsi, les négociateurs européens vont devoir être très vigilants à ce que la convergence des normes n’accroisse pas les risques sanitaires et environnementaux pour le consommateur européen.

En outre, face aux insuffisances des traités, le Conseil Régional souhaite que l’Union Européenne affirme avec cohérence ses ambitions environnementales. Conscient des risques de cet accord, le gouvernement français a présenté un plan d’accompagnement pour la mise en œuvre du Ceta qui prévoit un observatoire des prix et des quantités par produit destiné à suivre l’effet des importations sur les filières, en particulier bovine, porcine et éthanol. Il prévoit également la réalisation de programmes d’audits visant à garantir la traçabilité et le respect des normes sanitaires et phytosanitaires de l’UE.

Ce plan propose également l’élargissement de l’étiquetage aux hormones de croissance, et aux modèles d’élevage en plus de la simple mention des OGM. A ce sujet, le vœu adopté en session exprime la volonté de la Région d’être très attentive à l’application du plan d’accompagnement pour la mise en œuvre du Ceta. Par ailleurs, sur le Mercosur, la Région souhaite qu’une commission d’expertise nationale chargée d’évaluer les conséquences de l’accord sur l’élevage, la santé et l’environnement soit mise en place ' a indiqué Lydie Bernard, vice-présidente du Conseil régional des Pays-de-la-Loire, en charge de l’agriculture, l’agro-alimentaire, la forêt, la pêche et la mer.
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